Chapitre XVIII. Des peines pécuniaires et des peines corporelles

De LERDA
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Nos pères les Germains n'admettaient guère que des peines pécuniaires. Ces hom­mes guerriers et libres estimaient que leur sang ne devait être versé que les armes à la main. Les Japonais 1, au contraire, rejettent ces sortes de peines, sous prétexte que les gens riches éluderaient la punition. Mais les gens riches ne craignent-ils pas de perdre leurs biens ? Les peines pécuniaires ne peuvent-elles pas se proportionner aux for­tunes ? Et, enfin, ne peut-on pas joindre l'infamie à ces peines ?

Un bon législateur prend un juste milieu : il n'ordonne pas toujours des peines pé­cu­niaires; il n'inflige pas toujours des peines corporelles.