Architectonique

De LERDA
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(Merci de considérer ce site comme fait de notes à quelques mains, sans aller plus loin pour l'instant)

Avec le propos de répondre à la question de Foch "de quoi s'agit-il ?" l'architectonique est la "mère des disciplines" et le fondement de la compréhension du quoi, qui, , comment, pourquoi, quand par la corellation des connaissances.


  • Par là, elle est bien la discipline de la politique dont l'art, selon son créateur Aristote, et de conduire la société des Hommes Libres. Son évolution est celle de l'information factuelle et de la production artificielle, de la communication relationnelle, et de l'intellition mentale.
  • Face à la complexité matérielle et intellectuelle croissante de ses schémas de pensée, de sa pénétration scientifique, de ses actes de parole, de ses besoins matériels, et de sa réflexion spirituelle, l'homme a peu à peu "créé la machine à son image" (Norbet Wiener, inventeur de la cybernétique) et à sa convenance pour libérer, étendre et faciliter sa vie.


Le propos que s'assigne le LERDA est d'architectoniquement comprendre l'éthitechique qui conduira à l'ésthètique solennellement retenue par le consensus du sommet international pour la société de l'information (SMSI) : une société qui soit "people centered, à caractère humain, centrada en la persona", et donc non pas à la convenance de certains mais à celle de chacun.



Ex Homine Machina

Pour que la machine ne soit pas un instrument d'"esclavage/contrôle indirect" au profit de certains, mais soit au service de chacun, il y a nécessité :

  • d'un consensus architectonique quant au rôle social de la machine, de son écosystème et de sa gouvernance.
  • et que l'information qui lui est fournie (protocoles, programmes, données) corresponde à la vision architectonique (architectonie) que l'homme a de son univers, de sa personne, de son service et de sa société.

Ceci réclame la compilation, la compréhension et l'acceptation de cette architectonie, de l'écriture des méthodes d'utilisation technique, de la compilation des référentiels à réunir, de l’agrément, de l'enseignement et du respect d'une ethitechnique qui favorise la poursuite l'esthétique sociale recherchée. (Sommet Mondial sur la Société de l'Information [SMSI] : une société qui soit "people centered, à caractère humain, centrada en la persona").

Cet effort réclame une capacité de généralisation face aux situations possibles qui va au-delà de l'éducation humaine : chacun n'est confronté qu'à sa seule vie, à sa seule éducation et à sa seule histoire. Il faut que la machine puisse aller bien au-delà pour s'adapter, dans une vision centrée sur la personne humaine, au mieux à l'intérêt de chacun, pour faciliter l'inter-compréhension et permettre une optimisation mutuelle et du bien commun.

C'est en cela que seule une architectonie allant au plus profond commun (PPC) peut le permettre dans le respect cohérent, nécessaire pour fonder l'intercompréhension, de toutes les différences et de la liberté humaine.

Architectonique/Philosophie

L'architectonique se différencie de la philosophie ("Réflexion critique sur les problèmes de l'action et de la connaissance humaine") :

  • la philosophie cherche à faire une synthèse totale de l'homme et du monde sous forme de schémas, donc d'une "connaissance par concepts" (Kant).
  • l'architectonique cherche à faire une synthèse totale de l'homme et du monde sous forme de modèles (architectonies), donc d'une "connaissance par composants".

Une façon de les différencier est peut-être entre conceptualité (Etre, hors du temps) et pratique (existants effectifs ou virtuels dans un contexte temporel [microétat] donné ).

Dans cette hypothèse le microétat (instantané de l'univers ou de l'une de ses parties) est sans doute le point de jonction si le temps est compris comme la succession quantique des microétats. L'on peut parler de philosophie pour l'étude locale au microétats et à leur continuité discursive et d'architectonique concernant ce qui permet les enchaînements de ce discours.

Ceci va se traduire par des perspectives lexicales différentes pouvant entraîner soit des incompréhensions mais aussi des intellitions.

Singularités sociales

En tant que point de non-retour dans le cours de la sociabilité humaine , les "singularités comme la "singularité technologique" dont nous rebattent les oreilles les gurus du post-humain (intelligence des machines prenant le pas sur celle des humains) marquent les grandes avancées de l'humanité.

On peut sans doute identifier celle de la philia qui forme la société, celle du langage qui y permet la communication. La dernière singularité de ce niveau est sans doute celle introduite par le syllogisme (Aristote), le mécanisme de l'intellition qui infère une donnée absente à partir de la présence d'autres données (syllogisme illustré par une logique algorithmique de déduction mais non encore en agorique, sans doute par un agorisme de métaduction syllodatique - c'est à dire d'exploration des syllodonnées à partir de la floraison des métadonnées).

Cette innovation disruptive d'Aristote est techniquement fondamentale dans l'ordre du fonctionnement de la pensée.

Elle ne doit cependant pas être confondue avec le résultat incrémental dans le domaine épistémique de la pensée philosophique de son temps pour laquelle il est généralement cité.

  • Il a inventé un outil universel
  • dont il s'est servi à sa manière.

Il en est de même pour Platon :

  • son identification de l'"idée"
  • ne doit pas être confondue avec ses propres idées philosophiques et politiques.

Il convient également de placer tout ceci dans la ligne de Socrate dont l'apport technique a été la diade maïeutique : la dialectique de l'interrogateur et de l'interlocuteur, dont ses successeurs ont apporté la réponse

  • la cognition (allant jusqu'à la réminiscence chez Platon),
  • l'inférence syllogistique chez Aristote.

La singularité techno-logique

La singularité actuelle correspond à la complexification progressive de la société humaines qui réclame une maîtrise accrue du nombres de gens et choses considérées et mises en relations entre elles. Ceci demande une plus grande maîtrise pratique de la complexité qui nous fait interconnecter (inte-legere) les hommes libres par les télécommunications.

Puis tout ceci dépassant nos capacités mécaniques cérébrale (cérébrique), nous avons construit les ordinateurs, puis les avons eux-mêmes interconnectés. Nous avons maintenant le besoin pour répondre au niveau du développement de la société humaine, d'une logique de pensée elle-même techniquement assistée/facilitée : une "techno-logique" complémentaire/auxiliaire de la notre qui nous permette de traiter notre environnement humain au niveau de la datamasse.

Nous observons cette évolution dans la progression technologique des soixante dix dernières années avec :

  • les technologie de l'information (ordinateur) : modélisée par Turing et Shannon.
  • puis de sa distribution en réseaurelationnel (communication), une théorie qui n'est pas encore stabilisée et dont nous tentons encore la théorisation.
  • jusqu'à lui faire atteindre le niveau syllogistique de l'identification de ce qui fait sens (intellition), un domaine où notre intelligence "locale" (naturelle de notre cerveau et ses auxiliaires artificiels [bot]) sont en communication avec d'information globaux (Web, Google, etc.) à travers le catenet (le réseau global des réseaux digitaux) et selon ses différentes méthodes (multi-technologies) d'échange.

Dans ce contexte l'on ne doit plus se préoccuper de savoir qui est qui. Avec l'aide de nos interfaces/traducteurs numériques nous nous adaptons à la digisphère. Elle nous en devient un nouvel environnement familier où l'on se se préoccupe plus de savoir si son interlocuteur est en direct (naturel) ou en digital (artificiel) :

  • notre société humaine est devenue "anthropobotique" (hommes + bots).
  • les protocoles (cerveau/cerveau) de nos langues naturelles doivent s'adapter à cette dualité en tenant compte de la nécessité pour les machines de les entendre "mécalinguisation"
  • intégrer à notre énonciation la commande des possibilités sémantiques et cognitives que l'intermédiation mécanique à valeur ajoutée peut apporter à notre discours et nos échanges.

Ceci peut sembler étrange, mais à bien y réfléchir nous utilisons la valeur ajoutée des chambres d'écho, nous tenons compte de la presse, nous utilisons le langage diplomatique ou la lange de bois. Ce ne sont que des additions nouvelle à ce type services/dis-services. Pour autant que les conventions en soient consensuelles et maîtrisées par tous il s'agit simplement d'une adaptation à un nouvel état du monde où ce que nous faisons, et maintenant aussi le raisonnement logique et la pensée complexe sont assistés.

La pensée complexe

Plus encore que l'évolution technologique permettant d'adapter le passé à la nouveauté, il semble que le point important soit l'ouverture ainsi permise à un nouveau mode de pensée. Le syllogisme s'est exprimé depuis 2400 ans dans le cadre principal de la logique d'Aristote et d'une dialogique (binarité du Oui et du Non) caractérisée par le principe du tiers exclu. Ce qui est mathématiquement calculé, l'est "toutes choses égales par ailleurs".

La puissance de l'informatique, la réalité du réseau, etc. et la reconnaissance mathématique de la non-résolution par Henri Poincaré du problème des (n-corps), le 21 janvier 1889, nous ont fait entrer dans un monde nouveau, où l'infinité des tiers doit être prise en compte dans une pensée polylectique dont la résolution de la réflexion se fait par émergence.

C'est que l'optimisation en temps réel de l'utilisation de la bande passante du réseau Tymnet et des capacités de traitement réparties de la société de services informatiques en temps partagé Tymshare a permis à Norman Hardy et à son équipe d'aborder sous le nom de programmation agorique, que le LERDA cherche à systématiser sous le nom d'agorique, discipline de l'exploration et de l'étude des agoras.

L'approche actuelle du LERDA est celle de l'exploration de l'addition de l'approche logique ordinaire et de l'influence du "tiers conclus", c'est à dire :

  • la résolution fonctionnelle informatique de l'influence des facteurs externes (exotème)
  • pour l'ajouter au logiciel fonctionnel de la résolution interne du système