Chretienne : Différence entre versions

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* '''[[Constitution Dogmatique sur la Foi Catholique]]''' (''Vatican I'')
 
* '''[[Constitution Dogmatique sur la Foi Catholique]]''' (''Vatican I'')
 
* '''[[Intelligence du dessous et du dessus]]''' (Imiation de JC)
 
* '''[[Intelligence du dessous et du dessus]]''' (Imiation de JC)
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* '''[[Aeterni Patris]]''' (Léon XIII)
  
 
== Commentaires ==
 
== Commentaires ==

Version du 26 août 2017 à 12:51


Évangile
selon saint Marc
Mc 12,28b-34


En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son coeur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.


"Celui qui n'aime pas son frère n'est pas dans l'amour, et celui qui n'est pas dans l'amour n'est pas en Dieu, car « Dieu est amour » (1 Jn 4,8). En outre, celui qui n'est pas en Dieu n'est pas dans la lumière, car « Dieu est lumière, il n'y a pas de ténèbres en lui » (1 Jn 1,5). Celui donc qui n'est pas dans la lumière, quoi d'étonnant qu'il ne voie pas la lumière, autrement dit, qu'il ne voie pas Dieu, puisqu'il est dans les ténèbres ? Il voit son frère d'une vue humaine, qui ne permet pas de voir Dieu. Mais si ce frère qu'il voit d'une vue humaine, il l'aimait d'un amour spirituel, il verrait Dieu qui est l'amour même, de cette vue intérieure qui permet de le voir"

Saint Augustin (354-430), évvêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église


Annotat.png Ceci pose la question de la nature technosophique de l'amour. Il semble être ici présenté comme intrinsèque à une lumineuse interligence divine ; étendue à son image humaine qui a la liberté de s'y attacher jusqu'à s'y marier (Eglise), ou la rejeter.

Annotat.png Ceci est à rapprocher de ce que note wikipedia à la page de la science :

"Saint Thomas d'Aquin, théologien, permit de redécouvrir, par le monde arabe, les textes d'Aristote et des autres philosophes grecs, qu'il étudia à Naples, à l'université dominicaine. Cependant, il est surtout connu pour son principe dit de l'autonomie respective de la raison et de la foi. Saint Thomas d'Aquin fut en effet le premier théologien à distinguer, dans sa Somme théologique (1266-1273) la raison (faculté naturelle de penser, propre à l'homme) et la foi (adhésion au dogme de la Révélation). Celle-ci est indémontrable, alors que la science est explicable par l'étude des phénomènes et des causes. L'une et l'autre enfin ne peuvent s'éclairer mutuellement."
Guillaume d'Occam (v. 1285- v. 1349) permit une avancée sur le plan de la méthode. En énonçant son principe de parcimonie, appelé aussi rasoir d'Occam, il procure à la science un cadre épistémologique fondé sur l'économie des arguments. Empiriste avant l'heure, Occam postule que : « Entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem », littéralement « Les entités ne doivent pas être multipliées par delà ce qui est nécessaire ». Il explique par là qu'il est inutile d'avancer sans preuves et de forger des concepts illusoires permettant de justifier n'importe quoi.



Sources

Commentaires

Prospective