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Version du 15 janvier 2015 à 10:49

(ce texte résulte d'une analyse en cours et ne doit pas être considéré autrement)


La géométrie dit que par deux points passe une seule et même droite.

Les mathématiques disent qu'entre deux points il y a une infinité de points.

La digitalité dit qu'entre deux pixels, il n'y a rien.

La différence est que nos sens nous donnent une perception continue de la discontinuité des choses à laquelle notre septième sens artificiellement informatisé de l'intellition (la compréhension de l'intelligence de ce qui fait sens) nous permet d'accèder.

Notre sixième sens, également artificiellement télé-informatisé sous le nom de "communication", est celui de l'empathie.


A ce degré-là de perception de l'univers,

  • les visions numériques et digitales se conjuguent en ce que nous appellons un "cyberspace"
  • que nous connaissons par une information (ce qui augmente la connaissance) à sept dimensions qui sont :
  • les trois dimensions du monde géométrique
  • le temps, qui est la succession des microétats du monde quantique
  • les données de la digitalités
  • les métadonnées qui sont les données sur les données
  • les syllodonnées qui sont les données entre les données liées.


Il convient alors de considérer ce que sont les états de ces données exprimables en tout ou rien, oui ou non, "1" ou "0", et notament :

  • la donnée (data) est l'état d'un point quantique ou noétique (c'est à dire non-quantique mes identifiable par la pensée).
  • la captée (capta) est l'état de la donnée telle que reçue aprés avoir été communiquée.
  • la traitée (tracta) est l'état de la donnée telle que perçue après intellition.

La différence entre la donnée et la captée est l'entropie, celle entre la captée et la traitée est la negentropie.

L'entropie est le degré de discontinuité agorique qui tend chaotiquement vers l'infini selon une architectonique (déterminismes de l'univers) fractale (c'est à dire indépendante de l'échelle considérée), en raison de la dillution énergétique due à l'expension de l'univers (question : vide dans le néant ?) depuis le "big-bang" qui n'est en fait que l'application physique d'un "bit-bang" résultant de le déchirement physique d'une continuité totale (question : de la température absolue au zéro absou ?).


L'agorique (du grec agora, grand'place) est l'étude du discours ou des relations entre les ecceités (ce qui peut s'indiquer) de l'univers. Elle est notamment caractèrisée par le niveau de réduction considéré de sa perspective relationnelle. Une ecceité peut être considérée à travers un de ses microétats (c'est à dire une photo de l'effectif à un instant choisi - le temps étant l'écoulement actuel ['présent'] du possible ['futur']) dans l'effectif ['passé']) :

  • comme sujet, c'est à dire sans tenir compte de ses liens externes (monolectique locale) : c'est la cybernétique où une action sur l'ecceité va résulter sous forme d'une réaction externe commandée par l'énaction de son entéléchie (c'est à dire la conjugaison des syllodonnées qui en maintient l'aggrégation).
  • comme objet, c'est à dire en tenant compte de sa relation à une alterité (dialectique externe) : c'est la logique où chacun des liens, qualifié ou découvert (mécanisme du syllogisme) à travers les metadonnées va se/être dégagé séparément selon le principe des tiers exlcus (la formule "toutes choses égales par ailleurs" chère aux sciences physiques) qui va permettre son analyse mathématique.
  • comme projet complexe, c'est à dire en tenant compte de l'ensemble de ses liens avec l'ensemble des ecceités de l'univers (polylectique globale) passées (son trajet) et possibles (son projet) : c'est donc l'agorique générale des tiers inclus d'où va émerger le microétat actuel. L'intellition, science de l'intelligence en tant qu'intelligence des choses/ecceités entre elles, est le processus de sa propre émergence negentropique de compréhension de son propre sens. Cette émergence vas procéder progressivement (ce que l'on appelle approximation successives) dans son discernement de l'influence de chaque tiers : c'est ce que l'on va appeller l'émergence par tiers conclus. L'influence de chaque tiers sera examinée et conclue, en fonction du degré de précision recherché, pour sa part dans la catalyse diktématique de l'équation comportementale de l'ecceité.


Le "cyberespace" n'est donc pas un espace nouveau, mais une perspective généralisée de l'univers où :

  • l'observation cybernétique des causes et des effets
  • permet par la raison logique des conclusions mathématiques concernant les systèmes, c'est à dire des ensembles d'ecceités à qui s'appliquent une mécanique, c'est à dire un mécanisme fermé de syllodonées.
  • et par la réflexion facilitée par ordinateur d'accéder au mécanisme ouvert des diktèmes (du grec diktyos réseau) qui s'applique en proportion de la profondeur considérée au sein de l'émergence, c'est à dire dans la limite du seuil d'influence retenu.

Il se trouve que des fonctions d'influence (morphismes) peuvent entrer en contradiction (résonnance) au de-là de ce seuil, au point de constituer un blocage apparent et imprévu de l'univers. C'est ce que René Thom a mathématiquement décrit par la théorie des catastrophes, et Par Bak observé sous le nom d'auto-organisation critique (self-order criticality / 'SOC). Le manque de prévisibilité au seuil retenu fait appeler "hasard" ce qui n'est qu'un épiphénomène de la débacle de la continuité initiale.


En raison de notre dépendance de la facilitation informatique pour notre accès à l'information à son niveau digital, les "cyber-" transpositions techniques, économiques, commerciales, politiques, militaires ne sont que des extensions de notre perception de la réalité. Elles sont plus particulièrement dépendantes de l'évolution, de la protection et de la maîtrise de cette facilitation.

  • Toute doctrine stratégique actuelle doit donc reposer sur une compétence, un équilibre, et une précaution croisée information/communication/intellition (ICI : d'où la formule "ICI et maintenant, partout et demain"). Celle-ci semble devoir être enracinée dans une approche et une doctrine achitectonique (science de la réalité, qui selon son créateur, Aristote, est la science de la politique dont l'art est de conduire les hommes libres, que nous connectons maintenant dans leur digitalité - sans doute au prix de risques pour la liberté, c'est à dire de neutralité des échanges d'informationnels).
  • la maîtrise individuelle, collective, économique, nationale, mondiale de cette facilitation informatique nous est donc primordiale tant dans ses aspects :
  • substructurels : matériel, bande passante, énergie, déploiement, etc. (hardware / catenet - le réseau pour les réseaux)
  • opératoires : logiciels, protocoles, paramètres, applications, opérations, sécurité, etc. (software / multitechnologies - comme l'internet, ethernet, etc.)
  • sociétaux : utiliser ensemble, règles et lois, formation, référentiels, pratiques, gouvernance, etc. (brainware / niveau d'alphabetisation digitale).