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Version du 16 janvier 2015 à 13:32

(ce texte résulte d'une analyse en cours où il manque encore beaucoup de choses et ne doit pas être considéré autrement - le problème est de simplifier, c'est à dire à en dire plus avec moins de code source)


La géométrie dit que par deux points passe une seule et même droite.

Les mathématiques disent qu'entre deux points il y a une infinité de points.

La digitalité dit qu'entre deux pixels, il n'y a rien.

La différence est que nos sens nous donnent une perception continue de la discontinuité des choses à laquelle l'informatisation artificielle de nos sixième et septième sens nous permet de bien mieux d'accèder.

  • notre sixième sens est l'empathie dont nous appelons "communication" l'extension artificielle par télé-informatique.
  • notre septième sens est le discernement dont nous pouvons appeller 'intellition la systèmatisation assistée par informatique de la compréhension de l'intelligence de ce qui fait sens.


Ceci nous permet de découvrir que nos visions de l'univers sont à la fois :

  • numériques : c'est à dire continue ou noétique puisque nous l'intégrons par notre cerveau au niveau du sentiment (gradué).
  • et digitales (discontinue et quantique) que nous traitons par notre cerveau au niveau de la décision (ceci et non cela).
  • intrinsèques ou individuelles par l'information
  • partagées ou collectives par la communication
  • ou extrinsèques, ce que nous appellons réalité et cherchons à comprendre (de "cum-prehendere", en reconstruire la cohérence dans notre tête) par l'intellition.


Notre processus de pensée nous permet d'explorer cette réalité par nos cerveaux (noétique). Ceci nous a permis d'identifier l'univers comme un chaos (confusion) déterministe (les choses sont en intelligence) et fractal (cette intelligence est indépendante de l'echelle) où, semble-t-il, dont la dynamique provient de l'instabilité entre ordre, désordre et chaos. Nous appellons "cyberspace" la vision (informatique) qu'en ont nos machines.


L'information est ce qui augmente la connaissance (notions) des choses :

  • sept dimensions informatiquement traitables qui sont :
  • les trois dimensions du monde géométrique
  • le temps, qui est la succession des microétats du monde quantique
  • les données de la digitalités
  • les métadonnées qui sont les données sur les données
  • les syllodonnées qui sont les données entre les données liées.
  • ce nombre indéterminé de dimensions sémantiquement pensables que sont les concepts.

En étendant nos sens et notre cérébrique naturelle par des capteurs et des agents pensant autonomes (bots) issus de la technologie nous altérons nos équilibres continu/discontinu, resenti/digital, analysé/catalysé, etc. L'homme étant un animal social (Aristote), dans de tels cas (appelés "singularités" c'est toute l'architectonique de sa sociabilité qui s'en trouve étendue. La société humaine intégre celle de sa créature machinique.

  • Selon son inventeur (Aristote) l'architectonique est la science de la politique dont l'art consiste à conduire la société des hommes libres.
  • Le comprendre a été la singularité logique de l'humanité, après la singularité sémiotique qui nous avait donné les moyens d'en parler.
  • Selon Wiener (l'inventeur de la cybernétique) l'homme a créé la machine à son image. Elle est aussi à sa convenance : il est important pour la paix et le développement de notre société, devenue mixte ou "antropobotique", que cette convenance soit celle de chacun et non uniquement de certains.


Ce à quoi nous sommes confrontés est donc ce que l'on appelle la singularité technologique qui nous en facilite la maîtrise face à l'augmentation de sa complexité, donc une adaptation de la liberté humaine aux nouveaux territoires digitaux.

Ces territoires digitaux résultent de l'ammoncellement (datamasse) de la dscription des micro-états quantiques :

  • décrit sous forme de donnée (data) : c'est l'état d'un point quantique ou noétique (c'est à dire non-quantique mais identifiable par la pensée).
  • perçu sous forme de captée (capta) : c'est l'état de la donnée telle que reçue aprés avoir été communiquée.
  • utilisé sous forme de traitée (tracta) : c'est l'état de la donnée telle qu'entendue par l'intégration par l'intellition à notre compréhension de l'état et de la dynamique de notre univers.

La différence entre la donnée et la captée est l'entropie, celle entre la captée et la traitée est la negentropie.

L'entropie est le degré de discontinuité agorique qui tend chaotiquement vers l'infini selon une architectonique (déterminismes de l'univers) fractale (c'est à dire indépendante de l'échelle considérée), en raison de la dillution énergétique due à l'expension de l'univers (question : vide dans le néant ?) depuis le "big-bang" qui n'est en fait que l'application physique d'un "bit-bang" résultant de le déchirement physique d'une continuité totale (question : de la température absolue au zéro absou ?).


L'agorique (du grec agora, grand'place) est l'étude du discours ou des relations entre les ecceités (ce qui peut s'indiquer) de l'univers. Elle est notamment caractèrisée par le niveau de réduction considéré de sa perspective relationnelle. Une ecceité peut être considérée à travers un de ses microétats (c'est à dire une photo de l'effectif à un instant choisi - le temps étant l'écoulement actuel ['présent'] du possible ['futur']) dans l'effectif ['passé']) :

  • comme sujet, c'est à dire sans tenir compte de ses liens externes (monolectique locale) : c'est la cybernétique où une action sur l'ecceité va résulter sous forme d'une réaction externe commandée par l'énaction de son entéléchie (c'est à dire la conjugaison des syllodonnées qui en maintient l'aggrégation).
  • comme objet, c'est à dire en tenant compte de sa relation à une alterité (dialectique externe) : c'est la logique où chacun des liens, qualifié ou découvert (mécanisme du syllogisme) à travers les metadonnées va se/être dégagé séparément selon le principe des tiers exlcus (la formule "toutes choses égales par ailleurs" chère aux sciences physiques) qui va permettre son analyse mathématique.
  • comme projet complexe, c'est à dire en tenant compte de l'ensemble de ses liens avec l'ensemble des ecceités de l'univers (polylectique globale) passées (son trajet) et possibles (son projet) : c'est donc l'agorique générale des tiers inclus d'où va émerger le microétat actuel. L'intellition, science de l'intelligence en tant qu'intelligence des choses/ecceités entre elles, est le processus de sa propre émergence negentropique de compréhension de son propre sens. Cette émergence vas procéder progressivement (ce que l'on appelle approximation successives) dans son discernement de l'influence de chaque tiers : c'est ce que l'on va appeller l'émergence par tiers conclus. L'influence de chaque tiers sera examinée et conclue, en fonction du degré de précision recherché, pour sa part dans la catalyse diktématique de l'équation comportementale de l'ecceité.


Le "cyberespace" n'est donc pas un espace nouveau, mais une perspective généralisée de l'univers où :

  • l'observation cybernétique des causes et des effets
  • permet par la raison logique des conclusions mathématiques concernant les systèmes, c'est à dire des ensembles d'ecceités à qui s'appliquent une mécanique, c'est à dire un mécanisme fermé de syllodonées.
  • et par la réflexion facilitée par ordinateur d'accéder au mécanisme ouvert des diktèmes (du grec diktyos réseau) qui s'applique en proportion de la profondeur considérée au sein de l'émergence, c'est à dire dans la limite du seuil d'influence retenu.

Il se trouve que des fonctions d'influence (morphismes) peuvent entrer en contradiction (résonnance) au de-là de ce seuil, au point de constituer un blocage apparent et imprévu de l'univers. C'est ce que René Thom a mathématiquement décrit par la théorie des catastrophes, et Par Bak observé sous le nom d'auto-organisation critique (self-order criticality / SOC). Le manque de prévisibilité au seuil retenu fait appeler "hasard" ce qui n'est qu'un épiphénomène de la débacle de la continuité initiale.


En raison de notre dépendance de la facilitation informatique pour notre accès à l'information à son niveau digital, les "cyber-" transpositions techniques, économiques, commerciales, politiques, militaires ne sont que des extensions de notre perception de la réalité. Elles sont plus particulièrement dépendantes de l'évolution, de la protection et de la maîtrise de cette facilitation.

  • Toute doctrine stratégique actuelle doit donc reposer sur une compétence, un équilibre, et une précaution croisée information/communication/intellition (ICI : d'où la formule "ICI et maintenant, partout et demain"). Celle-ci semble devoir être enracinée dans une approche et une doctrine achitectonique (science de la réalité, qui selon son créateur, Aristote, est la science de la politique dont l'art est de conduire les hommes libres, que nous connectons maintenant dans leur digitalité - sans doute au prix de risques pour la liberté, c'est à dire de neutralité des échanges d'informationnels).
  • la maîtrise individuelle, collective, économique, nationale, mondiale de cette facilitation informatique nous est donc primordiale tant dans ses aspects :
  • substructurels : matériel, bande passante, énergie, déploiement, etc. (hardware / catenet - le réseau pour les réseaux)
  • opératoires : logiciels, protocoles, paramètres, applications, opérations, sécurité, etc. (software / multitechnologies - comme l'internet, ethernet, etc.)
  • sociétaux : utiliser ensemble, règles et lois, formation, référentiels, pratiques, gouvernance, etc. (brainware / niveau d'alphabetisation digitale).