Exemple Tentatif d'Architectonie Prototype - ETAP-1 : Différence entre versions

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* '''diktylectique''' - maillage - réseau, interopération, intercompréhension - cogitiel = meshware - standard - coopérance
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Version du 4 septembre 2015 à 16:00


Le propos d'ALFA est de fournir une architectonie libre en symbiose avec le monde naturel et le monde artificiel pour en permettre le libre maillage (free meshware) des éléments qui les constituent, des mots qui les décrivent et des bots qui y participent.

Un exemple tentatif d'architectonie est un prototype de l'architectonie ALFA qui va pouvoir servir de base à des expériences de pensée, d'informatique distribuée ou de cogitiels (réseau) et d'agoriciels (holistique). Cet ETAP-1 en est le premier exemple. Il devrait conduire à des "Appels A Commentaires" (AAC/RFC) pouvant guider la réflexion commune à partir d'une exérimentation pratique et mesurable.



Ecceité

En l'ignorance de la quiddité particulière de ce dont on parle, le mot eccéité sera utilisé.


Fondamentaux

Chaque ecceité devra considérer :


  • les maillages synergétiques de ses trois supins :
  • l'"Etre",
  • le "Faire", poïésis (création), diktyosis (maillage), praxis (acte),
  • le "Fait" potentiel, réel ou virtuel,
selon le cycle du temps où, à partir du possible, l'Etre Fait le Fait pour le transformer en effectif existant.



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  • ses trois niveaux : "onto", "méta" et "syllo", par exemple :
  • ontodonnée : la donnée elle-même
  • métadonnée : donnée sur les données
  • syllodonnée : donnée entre les données liées.

Data.jpg

  • sa cybernétique :
  • action perçue (input)
  • énaction conséquente
  • réaction répondue (output)


Aer.jpg


Niveaux discursifs

Cinq niveaux seront considérés :

  • monolectique - cybernétique - action/énaction/réaction - matériel = hardware - norme
mathématique <- données - dominance
référent : observation
  • dialectique - logique - prémisses, syllogismes, conclusion - logiciel = software - débat
raison <- métadonnées gouvernance
référent : raisonnement
  • diktylectique - maillage - réseau, interopération, intercompréhension - cogitiel/réticiel(?) = meshware - standard - coopérance
complexité <- syllodonnées
référent : référentiel commun
  • polylectique - agorique - émergence - datamasse, univers - agoriciel = agoware - effets naturels - contingence
auto-organisation <-réalité
référent : science
  • omnilectique/hololectique - juridique - synthèse - intellitiel (machines) /noogitiel (purement humain) = brainware - justice - loi - gouvernance algorithmique
harmonisation <- esthétique
référent : Doctrine, philosophie, architectonie.


Mots et Bots

Les mots seront compris comme des composants des messages passifs échangés, destinés à faire jouer l'énaction des eccéités visées, tandis que les bots sont compris comme des composants activant les messages échangés, destinés à jouer sur l'action perçue par les eccéités visées.

Il est probablement possible de comprendre le bot comme :

  • un facilitaeur d'énonciation (réduction du complexe en émission),
  • un producteur de mots manquants à l'échange,
  • un opérateur d'intellition (réduction du complexe en réception).


Langues

Les langages sont les techno/logies d'interchanges de messages entre eccéités. Ils réunissent des idées - qui peuvent s'agencer en mèmes. Les idées sont exprimées à partir de concepts qui peuvent s'agencer en notions.

Les langues sont la protocolorisation des langages. Le plurilinguisme est la capacité d'utiliser plusieurs langues. Le multilinguisme est la capacité de mêler l'usage simultané de plusieurs langues. La multilinguistique est la cybernétique du multilinguisme. Son propos n'est pas de permettre aux locuteurs de se débrouiller de leurs lacunes linguistiques personnelles, mais d'étendre mutuellement la capacité de plusieurs langues à porter la pensée de leurs locuteurs. Son développement actuel en discipline sémiotique majeure est dû à la nécessité d'intégrer les langues des hommes (mots) et des machines (bots) au sein du langage d'une société devenue anthropobotique. Ceci attire l'attention sur le parallelisme entre énonciation (émission) et intellition (réception) et sur l'empathie référentielle.


Communautés globales

Le mot global est pris dans son sens du tout qui est supérieur à la somme de ses parties. Le concept de "communauté globale" a été introduit par la déclaration commune "OpenStand" des grandes organisations de standardisation des technologies de l'information, des communications et de l'internet (IEEE, IAB, IETF, ISOC, W3C) rejointes par beaucoup d'autres. Elle résulte d'une référentialisation commune du maillage cobotique (ubiquisme intellitiel ambiant).


Simulation

Il sera recherché des systèmes pouvant implémenter le plus simplement des eccéités (Etre) capables d'interagir (Faire) entre elles pour une modification de leurs positions relatives (Faits).


Présupposés de JFCM

La définition et la réfutabilité de deux présupposés, dits de JFCM, est explorée :

  • 1er présupposé : "l'univers va au premier possible" (ou ligne de plus grande entropie [potentiellement négative], de libre-arbitre, ou d'auto-organisation critique).
  • 2ème présumé :"plus simple les prémisses, plus riche l'émergence" (dans la ligne de Leibnitz et de Chaitin)