Exemple Tentatif d'Architectonie Prototype - ETAP-1 : Différence entre versions

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'''<u>Il y a</u>'''.  
 
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Ceci nous oblige à partir du point nécessaire que, quoi que ce soit, l''''Etre est'''. A partir de là nous observons qu'il se manifeste de trois manières :
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Ceci nous oblige à partir du point nécessaire que, quoi que ce/il soit, l''''Etre est'''. A partir de là nous observons qu'il se manifeste de trois manières :
  
 
* le '''visible''' qui obéit à des lois qui soulèvent la question des comments.
 
* le '''visible''' qui obéit à des lois qui soulèvent la question des comments.

Version du 21 mai 2016 à 08:30


Le propos d'ALFA est de fournir une architectonie libre en symbiose avec le monde naturel et le monde artificiel pour en permettre le libre maillage (free meshware) des éléments qui les constituent, des mots qui les décrivent et des bots qui y participent.

Un exemple tentatif d'architectonie est un prototype de l'architectonie ALFA qui va pouvoir servir de base à des expériences de pensée, d'informatique distribuée ou de retitiels (réseau) et d'agoriciels (holistique). Cet ETAP-1 en est le premier exemple. Il devrait conduire à des "Appels A Commentaires" (AAC/RFC) pouvant guider la réflexion commune à partir d'une expérimentation pratique et mesurable.



Eccéité

En l'ignorance de la quiddité particulière de ce dont on parle, le mot eccéité sera utilisé.


Fondamentaux

Chaque ecceité devra considérer :


  • les maillages synergiques de ses trois supins :
  • l'"Etre", vouloir sémantique
  • le "Faire", pouvoir sémiotique, poïésis (création), diktyosis (maillage), praxis (acte),
  • le "Fait", avoir technique, potentiel ou effectué (réel ou virtuel),
selon la succession quantique du temps où, à partir du possible, l'Etre (persistant) Fait le Fait comme un effectif (existant) concrétisé par sa présence.



Supins.png


  • ses trois niveaux : "onto", "méta" et "syllo", par exemple :
  • ontodonnée : la donnée elle-même
  • métadonnée : donnée sur les données
  • syllodonnée : donnée entre les données liées.

Data.jpg


  • sa cybernétique :
  • action perçue (input)
  • énaction conséquente
  • réaction répondue (output)


Aer.jpg


Niveaux discursifs

Cinq niveaux seront considérés :

  • monolectique - cybernétique - action/énaction/réaction - matériel = hardware - norme
mathématique <- données - dominance
référent : observation
  • dialectique - logique - prémisses, syllogismes, conclusion - logiciel = software - débat
raison <- métadonnées gouvernance
référent : raisonnement
  • diktylectique - maillage - réseau, interopération, intercompréhension - réticiel/cogitiel = meshware - standard - coopérance
complexité <- syllodonnées
référent : référentiel commun
  • polylectique - agorique - émergence - datamasse, univers - agoriciel = agoware - effets naturels - contingence
auto-organisation <-réalité
référent : science
  • omnilectique/hololectique - juridique - synthèse - intellitiel (machines) /noogitiel (purement humain) = brainware - justice - loi - gouvernance algorithmique
harmonisation <- esthétique
référent : Doctrine, philosophie, architectonie.


Mots et Bots

Les mots seront compris comme des composants des messages passifs échangés, destinés à faire jouer l'énaction des eccéités visées, tandis que les bots sont compris comme des composants actif faisant vivre les messages échangés, destinés à jouer sur l'action telle qu'elle sera perçue par les eccéités visées.

Il est probablement possible de comprendre le bot comme :

  • un facilitaeur d'énonciation (réduction du complexe en émission),
  • un producteur de données manquants à l'échange,
  • un opérateur d'intellition (réduction du complexe en réception).


Langues

Les langages sont les techno/logies d'interchanges de messages entre eccéités. Ils réunissent des idées - qui peuvent s'agencer en mèmes. Les idées sont exprimées à partir de concepts qui peuvent s'agencer en notions.

Les langues sont la protocolorisation des langages. Le plurilinguisme est la capacité d'utiliser plusieurs langues. Le multilinguisme est la capacité de mêler l'usage simultané de plusieurs langues. La multilinguistique est la cybernétique du multilinguisme. Son propos n'est pas de permettre aux locuteurs de se débrouiller de leurs lacunes linguistiques personnelles, mais d'étendre mutuellement la capacité de plusieurs langues à porter la pensée de leurs locuteurs. Son développement actuel en discipline sémiotique majeure est dû à la nécessité d'intégrer les langues des hommes (mots) et des machines (bots) au sein du langage d'une société devenue anthropobotique. Ceci attire l'attention sur le parallélisme entre énonciation (émission) et intellition (réception) et sur l'empathie référentielle.


Communautés globales

Le mot global est pris dans son sens du tout qui est supérieur à la somme de ses parties. Le concept de "communauté globale" a été introduit par la déclaration commune "OpenStand" des grandes organisations de standardisation des technologies de l'information, des communications et de l'internet (IEEE, IAB, IETF, ISOC, W3C) rejointes par beaucoup d'autres. Elle résulte d'une référentialisation commune du maillage cobotique (ubiquisme intellitiel ambiant).


Simulation

Il sera recherché des systèmes pouvant implémenter le plus simplement des eccéités (Etre) capables d'interagir (Faire) entre elles pour une modification de leurs positions relatives (Faits).


Présupposés de JFCM

La définition et la réfutabilité de deux présupposés, dits de JFCM, est explorée :

  • 1er présupposé : "l'univers va au rendu premier possible" (ou ligne de plus grande entropie [potentiellement négative], de libre-arbitre, ou d'auto-organisation critique) tel que ménagé par l'Etre.
  • 2ème présumé :"plus simple les prémisses, plus riche l'émergence" (dans la ligne de Leibnitz et de Chaitin)


Structure Générale

Il y a.

Ceci nous oblige à partir du point nécessaire que, quoi que ce/il soit, l'Etre est. A partir de là nous observons qu'il se manifeste de trois manières :

  • le visible qui obéit à des lois qui soulèvent la question des comments.
  • l'invisible qui obéit à des volontés qui soulève la question des pourquois.
  • l'homme qui est capable d'invisible autonome tant que perdure son visible.


La compilation des comments est appelé la techne et le discours sur les pourquois le logos. La connaissance qui résulte de leur croisement technologique est l'episteme. La mise en cohérence par la raison humaine des connaissances sur le visible s'appelle la science et sur l'invisible la philosophie. L'approfondissement commun de la science et de la philosophie est la discipline des prémisses communes est l'architectonique dont le moteur est la sagesse, et la motivation la recherche de la vérité.


Cette raison a connu trois grandes perceptions architectoniques, articulées par deux singularités :

  • la raison accepte une explication mythologique.
  • la raison réclame une explication logique qu'a satisfait pendant 2400 ans la dialectique du tiers exclu. Cette réclamation par Thales fut la "singularité philosophique". Sa réponse s'est articulée autour de la mise en évidence du syllogisme par Aristote.
  • la raison pénètre une explication agorique. Elle résulte de la démonstration par Henri Poincaré de l'incapacité mathématique à résoudre la conflexion (réflexions maillées) d'une agora polylectique de tiers, c'est à dire de plus de 2 participants. La raison a besoin d'un logos s'appuyant sur la techne : ce fut la "singularité technologique.


La post-singularité technologique

Avec Poincaré, nous sommes entrés en 1889 dans l'ère technosophique, c'est à dire de la nécessité pour la raison, confrontée à la complexité, c'est à dire à plus difficile que ses capacités de résolution naturelle,


  • de faire appel à l'accumulation des savoir-comment (algorithmes) pour pénétrer plus avant dans la compréhension des savoir-pourquoi
  • et à inscrire ces algorithmes et leur recherche dans les mécanismes :
  • de l'invisible social : loi, usages, convivialité, gouvernance, convivialité assistée par les réseaux sociaux.
  • du visible concret du quotidien : banalisation cobotique des processeurs de raisonnement artificiel et de leur mise en intelligence maillée.