Plus machina : Différence entre versions

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Le "'''plus machina'''" est le concept de ce que, pour parachever la réponse à ses besoin, l'homme s''''adjoint à lui-même''' par sa ''techne''. Son étude éthique (''bien général''), philosophique (''bien pour l'homme'') et technologique (''bien pour la technique'') fait l'objet de la '''[[Technosophie]]''' qui vise à la progression de l'homme vers son "'''plus-humain'''" par l'accropissement de ses myens de facilitation pratiques.  
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Le "'''plus machina'''" est le concept de ce que, pour parachever la réponse à ses besoin, l'homme s''''adjoint à lui-même''' par sa ''techne''. Son étude éthique (''bien général''), philosophique (''bien pour l'homme'') et technologique (''bien pour la technique'') fait l'objet de la '''[[Technosophie]]''' qui vise à la progression de l'homme vers son "'''plus-humain'''" par l'accroissement de ses moyens de facilitation pratiques.  
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Il s'est d'abord manifesté par l''''outil''', objet manipulé par l'homme, puis par la '''machine''', système automatique de manipulation d'outils. Depuis trois cent ans la machine a peu à peu été munie des moyens de son '''autonomie''' gestuelle puis décisionnelle et s'intègre maintenant de façon ubiquiste et pervasive dans la contexture de l'environnement humain au point de lui apparaître comme '''connaturelle'''.
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C'est cet état de connaturalité artificielle, ses apports, ses influences et son intégration anthropobotique à l'humanité de l'homme, de ses sociétés et de sa multitude qui est notre préoccupation : le "plus humain" par le "plus machina".
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Version du 3 août 2019 à 10:04


Le "plus machina" est le concept de ce que, pour parachever la réponse à ses besoin, l'homme s'adjoint à lui-même par sa techne. Son étude éthique (bien général), philosophique (bien pour l'homme) et technologique (bien pour la technique) fait l'objet de la Technosophie qui vise à la progression de l'homme vers son "plus-humain" par l'accroissement de ses moyens de facilitation pratiques.

Il s'est d'abord manifesté par l'outil, objet manipulé par l'homme, puis par la machine, système automatique de manipulation d'outils. Depuis trois cent ans la machine a peu à peu été munie des moyens de son autonomie gestuelle puis décisionnelle et s'intègre maintenant de façon ubiquiste et pervasive dans la contexture de l'environnement humain au point de lui apparaître comme connaturelle.

C'est cet état de connaturalité artificielle, ses apports, ses influences et son intégration anthropobotique à l'humanité de l'homme, de ses sociétés et de sa multitude qui est notre préoccupation : le "plus humain" par le "plus machina".