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Le "'''plus machina'''" est le concept de ce que, pour parachever la réponse à ses besoin, l'homme s''''adjoint à lui-même''' par sa ''techne''. Son étude éthique (''bien général''), philosophique (''bien pour l'homme'') et technologique (''bien pour la technique'') fait l'objet de la '''[[Technosophie]]''' qui vise à la progression de l'homme dans sa recherche d'être "'''plus-humain'''" par l'accroissement de ses moyens de facilitation pratiques de sa vie quotidienne.  
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Le "'''plus machina'''" est le concept de ce que, pour parachever la réponse à ses besoins, l'homme s''''adjoint à lui-même''' par sa ''techné''. Son étude éthique (''bien général''), philosophique (''bien pour l'homme'') et technologique (''bien pour la technique'') fait l'objet de la '''[[Technosophie]]''' qui vise à la progression de l'homme dans sa recherche d'être "'''plus-humain'''" par l'accroissement de ses moyens de facilitation pratiques de sa vie quotidienne.  
  
Il s'est d'abord manifesté par l''''outil''', objet manipulé par l'homme, puis par la '''machine''', système automatique de manipulation d'outils. Depuis trois cent ans la machine a peu à peu été munie des moyens de son '''autonomie''' gestuelle puis décisionnelle et s'intègre maintenant de façon ubiquiste et pervasive dans la contexture de l'environnement humain au point de lui apparaître comme '''connaturelle'''.
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Il s'est d'abord manifesté par l''''outil''', objet manipulé par l'homme, puis par la '''machine''', système automatique de manipulation d'outils. Depuis trois cents ans, la machine a peu à peu été munie des moyens de son '''autonomie''' gestuelle puis décisionnelle et s'intègre maintenant de façon intellectuelle, ubiquiste et pervasive dans la contexture de l'environnement humain au point de lui apparaître comme '''connaturelle'''.
  
C'est cet état de '''connaturalité artificielle''', ses apports, ses influences et son intégration anthropobotique à l'humanité de l'homme, de ses sociétés et de sa multitude qui est notre préoccupation : le "plus humain" par le "plus machina".
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C'est cet état de '''connaturalité artificielle''', ses apports, son intermédiation propre, ses influences et son intégration anthropobotique à l'humanité de l'homme, de ses sociétés et de sa multitude qui est notre préoccupation : le "plus humain" par le "plus machina".
  
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L'on observe trois attitudes générales :
  
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* celle de la '''technologie''' : l'ambition est celle d'une systémique des solutions qui fonctionne toujours mieux.
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* celle de la '''desserte''' : l'ambition est celle de mieux servir l’homme, '''utilisateur''' du plus machina.
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* celle de la '''[[sapience]]''' : l'ambition est de comprendre la dynamique complexe des évolutions sous-jacentes.
  
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Selon leurs trois perspectives, ces attitudes partagent un double besoin '''ontique''' commun :
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*celui d'une terminologie commune (''interdisciplinaire'') qui permette de conceptualiser les notions nouvellement rencontrées et leur maillage (''[[Glossaire#Interligence|interligence]]'') diktyologique (''propre à l'"en réseau"'') de la complexité découverte par Poincaré. Une démarche d''''<u>ontodiktyologie terminologique</u>''' préalable/parallèle est nécessaire qui - dans le contexte de la multitude de l'humanité - devra être simultanément '''multilingue''' pour que la description de la connaissance, de l'expérience et des savoirs puisse rester cohérente au sein de la '''datamasse''' collectée et de l'intelligence de sa dynamique.
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* celui de comprendre son '''intrication anoptique et ontologique''' par l'apparition de la notion diktyologique d'"'''être en réseau'''" où l'interligence paraît être un '''attribut''' fondamental et transdisciplinaire de l''''étant'''.
  
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Ceci se traduira par un thésaurus commun, dont le [[Glossaire]] de travail en français, puis en anglais, sera tenu à jour avec l'aide du [[vocabulaire]] du '''LERDA''' pour soutenir son objectif premier d'[[ALFA]], une architectonie libre et ouverte à la disposition de la multitude conjointe de l'Homo Sapiens et de son Plus Machina.
 
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Version actuelle en date du 3 août 2019 à 12:34


Le "plus machina" est le concept de ce que, pour parachever la réponse à ses besoins, l'homme s'adjoint à lui-même par sa techné. Son étude éthique (bien général), philosophique (bien pour l'homme) et technologique (bien pour la technique) fait l'objet de la Technosophie qui vise à la progression de l'homme dans sa recherche d'être "plus-humain" par l'accroissement de ses moyens de facilitation pratiques de sa vie quotidienne.

Il s'est d'abord manifesté par l'outil, objet manipulé par l'homme, puis par la machine, système automatique de manipulation d'outils. Depuis trois cents ans, la machine a peu à peu été munie des moyens de son autonomie gestuelle puis décisionnelle et s'intègre maintenant de façon intellectuelle, ubiquiste et pervasive dans la contexture de l'environnement humain au point de lui apparaître comme connaturelle.

C'est cet état de connaturalité artificielle, ses apports, son intermédiation propre, ses influences et son intégration anthropobotique à l'humanité de l'homme, de ses sociétés et de sa multitude qui est notre préoccupation : le "plus humain" par le "plus machina".

L'on observe trois attitudes générales :

  • celle de la technologie : l'ambition est celle d'une systémique des solutions qui fonctionne toujours mieux.
  • celle de la desserte : l'ambition est celle de mieux servir l’homme, utilisateur du plus machina.
  • celle de la sapience : l'ambition est de comprendre la dynamique complexe des évolutions sous-jacentes.

Selon leurs trois perspectives, ces attitudes partagent un double besoin ontique commun :

  • celui d'une terminologie commune (interdisciplinaire) qui permette de conceptualiser les notions nouvellement rencontrées et leur maillage (interligence) diktyologique (propre à l'"en réseau") de la complexité découverte par Poincaré. Une démarche d'ontodiktyologie terminologique préalable/parallèle est nécessaire qui - dans le contexte de la multitude de l'humanité - devra être simultanément multilingue pour que la description de la connaissance, de l'expérience et des savoirs puisse rester cohérente au sein de la datamasse collectée et de l'intelligence de sa dynamique.
  • celui de comprendre son intrication anoptique et ontologique par l'apparition de la notion diktyologique d'"être en réseau" où l'interligence paraît être un attribut fondamental et transdisciplinaire de l'étant.

Ceci se traduira par un thésaurus commun, dont le Glossaire de travail en français, puis en anglais, sera tenu à jour avec l'aide du vocabulaire du LERDA pour soutenir son objectif premier d'ALFA, une architectonie libre et ouverte à la disposition de la multitude conjointe de l'Homo Sapiens et de son Plus Machina.