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"La sagesse (du grec ancien σοφία, sophia) est un concept utilisé pour qualifier le comportement d'un individu, souvent conforme à une éthique, qui allie la conscience de soi et des autres, la tempérance, la prudence, la sincérité le discernement et la justice s'appuyant sur un savoir raisonné." (Larousse)

L'on distingue la sagesse théorique (sophia) et la sagesse pratique (phronèsis) : la vraie sagesse serait la conjonction des deux.

Jusqu'à présent, l'individu était un homme ou une institution humaine et la philosophie (amour de la sagesse) était l'étude et l'utilisation de la sagesse comme l'idéal de la vie humaine.

Aujourd'hui, l'individu peut être soit humain, soit une systémique opérative autonome (SOA) à son service, soit leur entreprise commune dont le comportements doivent tous être au même service de l'idéal de vie humain, et donc construit pour respecter et accompagner prudentiellement la sagesse humaine : une discipline du savoir comment le faire (techne) est donc nécessaire. C'est la technosophie, l'éthique qui y présidera - tant dans le construction que dans l'exécution - sera l'éthitechnique.


Analyse

Depuis 2500 ans nous tentions d'établir notre sagesse sur la vérité. Nos parcours sur la carte du passé, et tout particulièrement depuis la singularité mathématique [1], nous ont confrontés au maillage de sa diversité. Nous avons commencé à en tirer la leçon, nous découvrant ainsi des capacités ignorées que nous tentons de comprendre et d'exploiter, pour le temps présent, dans un souci de saine cohérence.

Notre héritage est la dialectique logique (enchaînements) de la raison portée de cause à effet vers des conséquences dont nous voudrions qu'elles soient sage. Notre découverte est la polylectique agorique (foisonnement) de raisons intriquées au sein d'émergences complexes que nous voudrions rendre sages. Nous nous disputions entre téléonomie et téléologie historiques (dans l'écoulement du temps), nous sommes confrontés à une "téléonologie" (dans l'espace premier des liens réentrante d'une multitude de causes à effets) architectonique (car soumise aux conditions initiales).

Nous avons pour cela d'abord cherché, à partir du naturel, à connaître et faire partager la sagesse (philosophie) pour conduire nos actions selon son éthique. Nous avons maintenant à comprendre comment intégrer cette sagesse (technosophie) à l'artificiel que nous créons pour que son éthitechnique participe à l’esthétique de cette conduite. Il en résulte que cette technosophie est à la fois seconde à la philosophie qui va établir le cahier des charges de sa mekhane, et première par sa co-création résultante de l'environnement humain (devenu "natuficiel") d'où celle-ci procède.

Pour pénétrer cette technosophie nous pouvons sans doute tirer avantage de l'epistémé, en tant que "science en acte", mais selon un calcul "intégral", en ce sens qu'il s'agit ici de notre création de nouveaux objets de sciences dans le contexte de l'univers existant où nous découvrons que l’existence est un acte d'évolution téléonologique auquel nous participons.



  1. Nous appelons singularité mathématique la démonstration de l'irrésolubilité, sauf par des calculs quasi-infinis (algorithme de Barnes-Hut) ou intervention providentielle (Newton), du problème des "n-corps" lorsque n>2, prélude déclencheur de l'accélération intellectuelle, scientifique et technologique qui a suivi.