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== Le moyen ==
 
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Le fonctionnement des réseaux humains est documenté par des mots (sémantique). Celui des réseaux digitaux par le fonctionnement de ses [[bots]] (ubotique - ubiquité botique).  
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Le fonctionnement des réseaux humains est documenté par des mots (sémantique). Celui des réseaux digitaux par le fonctionnement de ses [[bots]] (interbotique - ubiquité de l'intrication botique).  
  
 
Le moyen en est donc la documentation de la structure nécessaire et suffisante pour que le réseau digital fonctionne  
 
Le moyen en est donc la documentation de la structure nécessaire et suffisante pour que le réseau digital fonctionne  

Version du 17 septembre 2015 à 16:46



CV Rapide

Pionnier de l'Internet. J'opère sous couvert de la µ-association de projets INTLNET que j'ai créée en août 1978, avec ma boîte d'alors (Tymnet Inc.), comme le secrétariat du développement du réseau international. Je suis taquiné par certains en tant que "face cachèe de l'internet".


Historique

Le principe de base de l'interopérance des réseaux a été inventé en 1973 par Louis Pouzin (INRIA). C'est le "catenet" : la concaténation du "réseau des réseaux".

  • En 1977, la FCC (commission fédérale des télécommunications US) a autorisé Tymnet (et Telenet) à opérer et interopérer comme services publics de datacoms domestiques (USA) et international. Robert Tréhin (que j'ai rejoint début 1978) a engagé l'assemblage du catenet international public (USA/Europe).
  • En mai 1978, nous avons proposé à Louis Pouzin de "cateneter" son catenet universitaire français avec le catenet international. Mais il devait fermer en octobre : Transpac et le Minitel étant lancés en septembre (au SICOB).
  • En juin 1978, nous commencions à déployer la technologie "ACT" qui allait nous donner le monopole technique sur le réseau international jusqu'en 1987.
  • Fin 1984, j'ai autorisé la connexion technique de l'internet au réseau mondial sur la foi de leur projet structurel de nous copier.
  • Début 1985, je créais notre département des nouveaux services réseau (extended services).

Le projet d'ajustement l'Internet à nos services étendus a été bloqué par la NSA, notre groupe racheté et mon département finalement fermé en 1986, pour la raison de l'insécurité de sa technologie que tout le monde connait maintenant très bien. Ce furent pendant 26 ans la stratégie américaine dite du "status-quo" dont les services se sont réfugiés dans l'application du "web" au lieu d'être intégrés au réseau.


L'évolution

Pour diverses raisons politiques, économiques, sociétales et techniques, cette période de bridage technologique se termine. La tendance est à une "innovation sans permission", que les GAFAMUS (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, US CyberCommand) tentent d'accommoder à leur sauce face aux BRICS (à travers une "multipartieprenance" où les Etats sont traités sur un pied d'égalité avec ces "edge-providers" (littéralement "intégrés au réseau lui-même").

Si, le SMSI (double Sommet Mondial pour la Société de l'Information de l'ONU) a acté un consensus politique des nations pour que toute cette digitalité soit centrée au sein de la personne humaine, les GAFAMUS relèvent de la logique économique d'investissement actuelle. Ils le centrent donc sur le dollar et sous sa protection et la stabilité politique assurée par les Etats-Unis. A ceci s'ajoute le questionnement de plus en plus fondamental et souvent mal phrasé concernant la nature du numérique au sein de la digisphère (NB. contrairement en ce qu'en mal pense l'Académie française, le digital concerne les moyens discontinus de traitement et de production du numérique qui apparait continu à l'homme).

Cette approche est un "bug" que j'identifie comme s'efforcer "to Be Unilaterally Global" : être le monde à soi seul.

D'expérience, il ne suffit pas de corriger un bug, il faut aussi expérimenter et valider sa solution. C'est ce que l'on appelle la preuve par le "running code", et j'ajoute dès lors que des utilisateurs sont concernés, par le "living mode". Les machines, mais aussi les gens, doivent en fonctionner/vivre mieux.

Je sais ce que doit techniquement être la correction pour fonctionner, je ne sais pas ce qu'elle doit sociétalement être pour être acceptée.

Cela veut dire que l'on peut - maintenant que c'est acceptable à bien plus - reprendre le développement du réseau là où j'ai dû l'interrompre, avec une technologie de base plus fruste, mais très largement déployée avec des capacités incomparables et des solutions logicielles à portée d'intelligence de petits groupes de bénévoles. En bénéficiant de toute l'expérience que nous avons acquise, des développements marchés/sociétaux qui ont eu lieu et de l'accord auquel nous sommes aujourd'hui presque parvenus sur le fait que la "gouvernance du réseau" devrait être une coopétition de communautés globales de tailles diverses (GAFAMUS, pays, etc.)


Le projet

Le projet est donc de comprendre, sur le terrain, ce qu'est la réalité du "post-google".

  • En 1978, je suis entré dans le monde du réseau global de l'union internationale des télécoms (UIT) donc des Etats et des grands opérateurs nationaux publics.
  • Depuis 1998 nous sommes entraînés vers le "BUG" de la gouvernance unilatérale du dollar sur le réseau distribué mondial, et l'émergence de la souveraineté digitale (ex. Google).
  • Après le monopole national, la gouvernance mondiale, la dominance de ce qui se veut maintenant l'"alpha et l'oméga" économique, je veux expérimenter la coopérance locale "omnipartite", simplement parceque par nature le réseau c'est tout le monde.


Un réseau ce sont des réseaux de réseaux, etc. d'atomes (gens, bouts d'application, machines, intergiciels) maillés par souci de meilleure efficacité au sein d'une virtualité globale (protocoles, référentiels, cyberespace) supportée par un maillage physique (lignes, commutateurs) dont la gouvernance nous dit que s'il est bien communautaire, le maître en est le marché (cf. La charte Open-Stand) et que le danger en est les Etats.


Mon ambition est donc de constituer l'une de ces communautés globales (le nombre de membres importe peu, ce qui compte pour résoudre un bug c'est la pertinence de la solution) tournée vers :

  • l'expérimentation, puisqu'elle est politiquement débloquée et même encouragée (Europe) là où elle était combattue.
  • le LIBRE. J'utilise des majuscules pour signifier qu'il ne s'agit pas des Logiciels Libres, donc au niveau des machines, mais du LIBRE, même des Logiciels Libres : au niveau du "réticiel" c'est à dire de la manière dont les intergiciels (logiciels de communication des machines) vont opérer entre eux à travers le réseau.
  • la "glocalité". C'est-à-dire la localité globale de chacun. Mon petit portable est devenu un acteur mondial capable de s'immiscer dans à peu près tout.
  • "we are the network" : nous sommes le réseau - la coopération interproductive des utilisateurs par leur information et leur support mutuel.
  • l'auto-organisation critique, c'est à dire la manière simple dont, semble-t-il, fonctionne naturellement la simple nature des choses.

Ces cinq principes sont réunis dans la proposition d'une communauté ouverte d'utilisateurs informés pour leur propre expérimentation collective de leur LIBRE glocalité : XLIBRE.


Le moyen

Le fonctionnement des réseaux humains est documenté par des mots (sémantique). Celui des réseaux digitaux par le fonctionnement de ses bots (interbotique - ubiquité de l'intrication botique).

Le moyen en est donc la documentation de la structure nécessaire et suffisante pour que le réseau digital fonctionne

  • en équilibre satisfaisant pour chacun de ses utilisateurs,
  • et suffisamment novateur pour suivre l'évolution des attentes que ses co-opérateurs peuvent en avoir.

Pour cela il lui faut être desservi par une compagnie coopérative pour la coopérance du catenet d'intérêt collectif.

(NB. les "bots" sont les processus informatiques autonomes : le mot vient de robot par retrait de sa partie matérielle).