Speculatorium : Différence entre versions

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:<br/>Si l'on comprend bien ce que disent Platon, Einstein et Olivier Auber, la '''vérité''' est le point de fuite des perspectives de la '''réalité multiverselle'''. Chacun de nous est le centre de son univers (''principe cosmologique'') et donc a une vue des '''qbits''' extérieurs  
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:<br/>Si l'on comprend bien ce que disent Platon, Einstein et Olivier Auber, la '''vérité''' est le point de fuite des perspectives de la '''réalité multiverselle'''. Chacun de nous est le centre de son univers (''principe cosmologique'') et donc a une vue des '''qbits''' extérieurs,
 
:* à partir de son propre spéculatoire (''speculatio'' : lieu du point de vue)  
 
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:* d'où il voit son propre univers qui n'est pas celui de son voisin,  
 
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Version du 12 novembre 2015 à 09:31


Wikipedia nous dit qu'un "réfectoire" (nom masculin venant du latin ecclésiastique refectio ayant lui-même une base latine, refectorius signifiant « qui restaure »), est une salle où les membres d'une même communauté religieuse prennent leur repas ensemble. Le terme est également utilisé pour les lieux de restauration des collectivités, des établissements d'éducation et d'enseignement où il est synonyme de cantine.

Nous considèrerons ici par analogie qu'un "spéculatoire" (venant du bas latin speculatio « lieu d'observation » ayant donné « considération, spéculation théorique ») est à l'esprit ce que le réfectoire est au corps. C'est donc un lieu de spéculation ou d'observation théorique pour des perspectives nouvelles.

Entre réfectoire et spéculatoire, l'auditoire actuel passe beaucoup de temps dans l'aléatoire de la cuisine monétaire, banquière, financière, commerciale, politique, etc.

Le spéculatorium du LERDA est simplement un reposoir de suppositions spéculatives, et le cas échéant contradictoires, sujettes à théories.






Energie

L'énergie est la capacité de production d'une action, c'est à dire de modification d'une contrainte au sein d'une tenségrité,
  • soit à l'état possible de tension (δύναμις / dýnamis)
  • soit en cours d'exécution par la force (ἐνέργεια / enérgeia)
Contraintes et énergies se compensent de façon ordonnée dans une tenségrité en émergence stable, de façon chaotique dans une tenségrité en émergence critique. Un exemple de cette équivalence est l'équation d'Einstein : E=mc² où la masse est l'inertie énergétique de la dynamis (càd. la morpho-donnée de son amplitude).
Energie(tension) et dynamie (contrainte) sont donc les deux états du composants insécables de la tenségrité universelle. Sémiotiquement ils posent la question à laquelle va répondre leurs mouvements vers l'émergence d'une réponse stable au regard de la composition agorique de leurs attracteurs.

matière

La matière est la cristallisation probabiliste de l'énergie.
Qu'est aujourd'hui l'ultime état de l'insécable de Démocrite, l'état premier ?
  • En représentation informationnelle c'est la "monade dyadique", c'est à dire "est, n'est pas".
  • Selon son reflet informatique, traitable par la logique (dialectique) de l'ordinateur elle forme le maillage des bits (Leibnitz, Basile Bouchon) : "0, 1".
Dans la réalité de la dynamique orientée de sa tenségrité agorique (polylectique) c'est le "qbit" d'énergie. Le quantum ultime du cristal mobile de la digisphère : à ce maillage quantique là, il y a, il n'y a pas de granulat vectoriel de tension énergétique, orienté selon son qbit.

univers

Immense ordinateur (cloud) quantique calculant en permanence la valeur de sa propre évolution selon une agorique "téléonologique", c'est à dire conjuguant
  • ses causes finales (téléologie)
  • et la nomologique de leur constante remise en cause (téléonomie), en particulier par la probabilité des micro-états quantiques et le libre arbitre humain.
La loi première étant que "tout va au premier (rendu) possible" (principe de primopossibilité) le libre arbitre est la capacité de modifier l'ordre de ses propres possibles et le probabilisme quantique est l'expression de l'incertitude nomologique propre au système naturel qui le permet.

Etre

L'Etre est la capacité de créer (poïétique) et l'existant la capacité d'agir (praxis). Ainsi le Fait procède du Faire qui procède de l'Etre soit directement par la création, ou indirectement par l'action. Dans tous les cas "les faits parlent d'eux-mêmes" :
  • la capacité du Fait est d'informer sur lui-même par la donnée (data)
  • qui deviendra la captée (capta) dans le cadre du Faire
  • et la traitée (tracta) dans celui de l'Etre.

Big Gang

Le "big gang" est l'idée d'une modélisation informatique d'un "gang" multi-agent susceptible d'émuler l'agorique du "big bang" ou d'une portion de l'univers.

Cortège

Héritée de la métaphore imprédicative du "PSN des PSN" de Louis Pouzin (1973) et du "tout est cortège" de Jean-Michel Borde, "tout est cortège de cortège" fournit une conception micro-architecture à la fractalité de la digisphère et aux modélisations du "big gang". Les monades insécables (qbits, quarks, lexèmes, concepts, etc...) s'agglomèrent en séquences tenségritaires :
  • constitutives (objets) dont la modification fait perdre l'identité.
  • puis relatives (cortèges) capables d'adaptations rémanentes.
  • puis intellitionnelles (réseaux) avec les cortèges nodaux et de chaînage physiques ou syllogistiques.
De multiples exemples de cortèges viennent à l'esprit depuis les atomes, les phrases, les datagrammes, les idées, les communautés humaines, les entreprises, l'humanité et sa gouvernance mondiale.

Multivers

Si l'on comprend bien ce que disent Platon, Einstein et Olivier Auber, la vérité est le point de fuite des perspectives de la réalité multiverselle. Chacun de nous est le centre de son univers (principe cosmologique) et donc a une vue des qbits extérieurs,
  • à partir de son propre spéculatoire (speculatio : lieu du point de vue)
  • d'où il voit son propre univers qui n'est pas celui de son voisin,
  • d'autant que l'intellition qu'il en a (agorèse entre ses perceptions, ses informations et sa connaissance)
  • va lui en donner l'image (cf. supra) de réalité virtuelle évoquée par Platon par l'écran de son fond de caverne.