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Nous considèrerons ici par analogie qu'un "'''spéculatoire'''" (venant du bas latin ''speculatio'' « lieu d'observation » ayant donné « considération, spéculation théorique ») est à l'esprit ce que le réfectoire est au corps. C'est donc un lieu de spéculation ou d'observation théorique pour des perspectives nouvelles.
 
Nous considèrerons ici par analogie qu'un "'''spéculatoire'''" (venant du bas latin ''speculatio'' « lieu d'observation » ayant donné « considération, spéculation théorique ») est à l'esprit ce que le réfectoire est au corps. C'est donc un lieu de spéculation ou d'observation théorique pour des perspectives nouvelles.
  
Entre '''réfectoire''' et '''spéculatoire''', l'''auditoire''' actuel passe beaucoup de temps dans l''''aléatoire''' de la cuisine monétaire, banquière, financière, commerciale, politique, etc.   
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Entre '''réfectoire''' et '''spéculatoire''', l''''auditoire''' actuel passe beaucoup de temps dans l''''aléatoire''' de la cuisine monétaire, banquière, financière, commerciale, politique, etc.   
  
 
Le '''spéculatorium''' du LERDA est simplement un reposoir de suppositions spéculatives, et le cas échéant contradictoires, sujettes à théories.
 
Le '''spéculatorium''' du LERDA est simplement un reposoir de suppositions spéculatives, et le cas échéant contradictoires, sujettes à théories.
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:* soit à l'état '''possible''' de '''tension''' (''δύναμις / dýnamis'')  
 
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:* soit en cours d''''exécution''' par la '''force''' (''ἐνέργεια / enérgeia'')
 
:* soit en cours d''''exécution''' par la '''force''' (''ἐνέργεια / enérgeia'')
:Contraintes et énergies se compensent de façon ordonnée dans une tenségrité en émergence stable, de façon chaotique dans une tenségrité en émergence critique. Un exemple de cette équivalence est l'équation d'Einstein : E=mc² où la masse est l'inertie énergétique de la dynamis (la morpho-donnée de son amplitude).
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:Contraintes et énergies se compensent de façon ordonnée dans une tenségrité en émergence stable, de façon chaotique dans une tenségrité en émergence critique. Un exemple de cette équivalence est l'équation d'Einstein : E=mc² où la masse est l'inertie énergétique de la dynamis (càd. la morpho-donnée de son amplitude).
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:Energie(tension) et dynamie (contrainte) sont donc les deux états du composants insécables de la tenségrité universelle. Sémiotiquement ils posent la question à laquelle va répondre leurs mouvements vers l'émergence d'une réponse stable au regard de la composition agorique de leurs attracteurs.
  
 
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:<br/>Immense ordinateur (''cloud'') quantique calculant en permanence la valeur de sa propre évolution selon une agorique "'''téléonologique'''", c'est à dire conjuguant
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:<br/>Immense ordinateur (''cloud'') quantique calculant en permanence la valeur de sa propre évolution selon une agorique "'''téléonologique'''", c'est à dire conjuguant :
 
:* ses causes finales (''téléologie'')  
 
:* ses causes finales (''téléologie'')  
:* et la nomologique de leur constante remise en cause (''téléonomie''), en particulier par la probabilité des micro-états quantiques et le libre arbitre humain.
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:* et la '''nomologique''' de leur constante remise en cause (''téléonomie''), en particulier par la probabilité des micro-états quantiques et le libre arbitre humain.
  
 
:La loi première étant que "''tout va au premier (rendu) possible''" ('''''principe de primopossibilité''''') le libre arbitre est la capacité de modifier l'ordre de ses propres possibles et le probabilisme quantique est l'expression de l'incertitude nomologique propre au système naturel qui le permet.
 
:La loi première étant que "''tout va au premier (rendu) possible''" ('''''principe de primopossibilité''''') le libre arbitre est la capacité de modifier l'ordre de ses propres possibles et le probabilisme quantique est l'expression de l'incertitude nomologique propre au système naturel qui le permet.
  
====<br/> Etre ====
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=====<br/> Vérité =====
:<br/>L''''Etre''' est la '''capacité''' de '''créer''' (''poïétique'') et l'existant la capacité d''''agir''' (''praxis''). Ainsi le '''Fait''' procède du '''Faire''' qui procède de l''''Etre''' soit directement par la création, ou indirectement par l'action.
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:<br/>la vérité est à l'invisible/spirituel ce que l'énergie est au visible/matériel. Leurs atomes sont le bit (oui/non) et la qbit. Leurs tenségrités réunies font la réalité. La vie en est le frémissement. Leurs lois communes sont celles de l'architectonique : la discipline des principes de sa gouvernance. Leur point commun est la lumière c'est à dire d'une part ce qui entremêle la vitesse maximum de la matière et celle de la pensée au moins robotique.
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=====<br/> Etre =====
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:<br/>L''''Etre''' est l'action de la '''capacité''' de '''créer''' (''poïétique'') et de '''comprendre'''. L''''existant''' est la capacité du '''Fait''' à ''''agir''' (''praxis''). Le '''Fait''' procède du '''Faire''' qui procède de l''''Etre''' soit directement par la création (addition de fait visible), l'énonciation (acte de parole, addition de fait invisible), ou indirectement par l'action impulsée par un autre '''Fait''' selon le principe de primopossibilité. Dans tous les cas :
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:*"'''les faits parlent d'eux-mêmes'''" (''matière -> phénomènologie'') :
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::*la capacité du '''Fait''' est d'informer sur lui-même par la '''donnée''' (''data'')
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::* qui deviendra la '''captée''' (''capta'') par la communication (''sémiotique'') du '''Faire'''
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::* et la '''traitée''' (''tracta'') après l'intellition de l''''Etre'''.
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:* ou sont décrits par la parole (''esprit -> logos'')
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:Le grand problème philosophique de l'Etre est le même que celui de la masse que nous avons pensée statique, alors qu'Einstein nous a montré qu'elle était énergie par le carré d'une vitesse, c'est à dire d'une longueur sur un temps. La longueur est physique dans le cas de l'énergie, est-elle est profondeur de pensée dans le cas de la vérité ? et donc de la noêsis noêseôs, la pensée qui se pense.
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=====<br/> Big Gang =====
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:<br/>Le "'''big gang'''" est l'idée d'une modélisation informatique d'un "gang" multi-agent susceptible d'émuler l'agorique du "big bang" ou d'une portion de l'univers.
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:<br/>Hérité de la métaphore imprédicative du "PSN des PSN" de Louis Pouzin (1973) et du "tout est cortège" de Jean-Michel Borde, le paradigme "tout est cortège de cortège" fournit une conception micro-architecturale à la fractalité de la digisphère et aux modélisations du "big gang". Les monades insécables (qbits, quarks, lexèmes, concepts, etc...) s'agglomèrent en séquences tenségritaires :
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:* constitutives ('''objets''') dont la modification leur fait perdre leur identité.
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:* puis relatives ('''cortèges''') capables d'adaptations rémanentes.
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:* puis intellitionnelles ('''réseaux''') avec les cortèges nodaux et les chaînages physiques ou syllogistiques. 
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:De multiples exemples de cortèges viennent à l'esprit, depuis les atomes, les phrases, les datagrammes, les idées, les communautés humaines, les entreprises, l'humanité et sa gouvernance mondiale.
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:<br/>Si l'on comprend bien ce que disent Platon, Einstein et Olivier Auber, la '''vérité''' est le point de fuite des perspectives de la '''réalité multiverselle'''. Chacun de nous est le centre de son univers (''principe cosmologique'') et donc a une vue des '''qbits''' extérieurs,
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:* à partir de son propre spéculatoire (''speculatio'' : lieu du point de vue)
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:* d'où il voit son propre univers qui n'est pas celui de son voisin,
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:* d'autant que l'intellition qu'il en a (agorèse entre ses perceptions, ses informations et sa connaissance)
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:* va lui en donner l''''image''' (cf. supra) de réalité virtuelle évoquée par Platon par l'écran de son fond de caverne.
  
 
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Version actuelle en date du 4 décembre 2015 à 16:48


Wikipedia nous dit qu'un "réfectoire" (nom masculin venant du latin ecclésiastique refectio ayant lui-même une base latine, refectorius signifiant « qui restaure »), est une salle où les membres d'une même communauté religieuse prennent leur repas ensemble. Le terme est également utilisé pour les lieux de restauration des collectivités, des établissements d'éducation et d'enseignement où il est synonyme de cantine.

Nous considèrerons ici par analogie qu'un "spéculatoire" (venant du bas latin speculatio « lieu d'observation » ayant donné « considération, spéculation théorique ») est à l'esprit ce que le réfectoire est au corps. C'est donc un lieu de spéculation ou d'observation théorique pour des perspectives nouvelles.

Entre réfectoire et spéculatoire, l'auditoire actuel passe beaucoup de temps dans l'aléatoire de la cuisine monétaire, banquière, financière, commerciale, politique, etc.

Le spéculatorium du LERDA est simplement un reposoir de suppositions spéculatives, et le cas échéant contradictoires, sujettes à théories.






Energie

L'énergie est la capacité de production d'une action, c'est à dire de modification d'une contrainte au sein d'une tenségrité,
  • soit à l'état possible de tension (δύναμις / dýnamis)
  • soit en cours d'exécution par la force (ἐνέργεια / enérgeia)
Contraintes et énergies se compensent de façon ordonnée dans une tenségrité en émergence stable, de façon chaotique dans une tenségrité en émergence critique. Un exemple de cette équivalence est l'équation d'Einstein : E=mc² où la masse est l'inertie énergétique de la dynamis (càd. la morpho-donnée de son amplitude).
Energie(tension) et dynamie (contrainte) sont donc les deux états du composants insécables de la tenségrité universelle. Sémiotiquement ils posent la question à laquelle va répondre leurs mouvements vers l'émergence d'une réponse stable au regard de la composition agorique de leurs attracteurs.

matière

La matière est la cristallisation probabiliste de l'énergie.
Qu'est aujourd'hui l'ultime état de l'insécable de Démocrite, l'état premier ?
  • En représentation informationnelle c'est la "monade dyadique", c'est à dire "est, n'est pas".
  • Selon son reflet informatique, traitable par la logique (dialectique) de l'ordinateur elle forme le maillage des bits (Leibnitz, Basile Bouchon) : "0, 1".
Dans la réalité de la dynamique orientée de sa tenségrité agorique (polylectique) c'est le "qbit" d'énergie. Le quantum ultime du cristal mobile de la digisphère : à ce maillage quantique là, il y a, il n'y a pas de granulat vectoriel de tension énergétique, orienté selon son qbit.

univers

Immense ordinateur (cloud) quantique calculant en permanence la valeur de sa propre évolution selon une agorique "téléonologique", c'est à dire conjuguant :
  • ses causes finales (téléologie)
  • et la nomologique de leur constante remise en cause (téléonomie), en particulier par la probabilité des micro-états quantiques et le libre arbitre humain.
La loi première étant que "tout va au premier (rendu) possible" (principe de primopossibilité) le libre arbitre est la capacité de modifier l'ordre de ses propres possibles et le probabilisme quantique est l'expression de l'incertitude nomologique propre au système naturel qui le permet.

Vérité

la vérité est à l'invisible/spirituel ce que l'énergie est au visible/matériel. Leurs atomes sont le bit (oui/non) et la qbit. Leurs tenségrités réunies font la réalité. La vie en est le frémissement. Leurs lois communes sont celles de l'architectonique : la discipline des principes de sa gouvernance. Leur point commun est la lumière c'est à dire d'une part ce qui entremêle la vitesse maximum de la matière et celle de la pensée au moins robotique.

Etre

L'Etre est l'action de la capacité de créer (poïétique) et de comprendre. L'existant est la capacité du Fait à 'agir (praxis). Le Fait procède du Faire qui procède de l'Etre soit directement par la création (addition de fait visible), l'énonciation (acte de parole, addition de fait invisible), ou indirectement par l'action impulsée par un autre Fait selon le principe de primopossibilité. Dans tous les cas :
  • "les faits parlent d'eux-mêmes" (matière -> phénomènologie) :
  • la capacité du Fait est d'informer sur lui-même par la donnée (data)
  • qui deviendra la captée (capta) par la communication (sémiotique) du Faire
  • et la traitée (tracta) après l'intellition de l'Etre.
  • ou sont décrits par la parole (esprit -> logos)
Le grand problème philosophique de l'Etre est le même que celui de la masse que nous avons pensée statique, alors qu'Einstein nous a montré qu'elle était énergie par le carré d'une vitesse, c'est à dire d'une longueur sur un temps. La longueur est physique dans le cas de l'énergie, est-elle est profondeur de pensée dans le cas de la vérité ? et donc de la noêsis noêseôs, la pensée qui se pense.

Big Gang

Le "big gang" est l'idée d'une modélisation informatique d'un "gang" multi-agent susceptible d'émuler l'agorique du "big bang" ou d'une portion de l'univers.

Cortège

Hérité de la métaphore imprédicative du "PSN des PSN" de Louis Pouzin (1973) et du "tout est cortège" de Jean-Michel Borde, le paradigme "tout est cortège de cortège" fournit une conception micro-architecturale à la fractalité de la digisphère et aux modélisations du "big gang". Les monades insécables (qbits, quarks, lexèmes, concepts, etc...) s'agglomèrent en séquences tenségritaires :
  • constitutives (objets) dont la modification leur fait perdre leur identité.
  • puis relatives (cortèges) capables d'adaptations rémanentes.
  • puis intellitionnelles (réseaux) avec les cortèges nodaux et les chaînages physiques ou syllogistiques.
De multiples exemples de cortèges viennent à l'esprit, depuis les atomes, les phrases, les datagrammes, les idées, les communautés humaines, les entreprises, l'humanité et sa gouvernance mondiale.

Multivers

Si l'on comprend bien ce que disent Platon, Einstein et Olivier Auber, la vérité est le point de fuite des perspectives de la réalité multiverselle. Chacun de nous est le centre de son univers (principe cosmologique) et donc a une vue des qbits extérieurs,
  • à partir de son propre spéculatoire (speculatio : lieu du point de vue)
  • d'où il voit son propre univers qui n'est pas celui de son voisin,
  • d'autant que l'intellition qu'il en a (agorèse entre ses perceptions, ses informations et sa connaissance)
  • va lui en donner l'image (cf. supra) de réalité virtuelle évoquée par Platon par l'écran de son fond de caverne.