Très petit traité de technosophie : Différence entre versions

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:* '''où''' "où suis-je ?" (''Cyrano'')
 
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:* '''où''' "où allons-nous ?" (''[https://www.facebook.com/Chronique-de-Dora-O%C3%B9-allons-nous--1425523217687011/?fref=nf Dora]'')
 
:* '''où''' "où allons-nous ?" (''[https://www.facebook.com/Chronique-de-Dora-O%C3%B9-allons-nous--1425523217687011/?fref=nf Dora]'')
:* '''qui''' "suis-je ?"
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:* '''qui''' "suis-je ?" ''Blaise Pascal'' ou ''Julien Lepers'')
  
 
qu'elle à repousées dans la :
 
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Version du 28 février 2016 à 20:44


Ceci se veut une exploration, à temps très partiel, du concept de technosophie, en tant que sagesse humaine dans le contexte de sa propre capacité à auto-faciliter sa réflexion de façon pragmatique par un maillage de machines matérielles et intellectuelles crées à son image et à sa convenance.


L'histoire de la pensée humaine montre que se posant la question du comment et du pourquoi de la réalité obervée :

  • elle s'est d'abord engagée dans l'appréciation du pourquoi à travers l'analyse du discours monolectique des choses, la compréhension de la cybernétique de leur "deus ex machina", et le moyen religieux de se le ménager.
  • puis avec la recherche du comment par l'étude logique du dialogue philosophique (logos) entre et au sein des hommes, et scientifique (techne) entre et au sein des choses, et la manière de les gérer.

C'est ainsi qu'Aristote a pu décrire l'architectonique, la discipline des principes et des prémisses, comme la science de la politique, dont l'art est de commander aux hommes libres. Hommes libres dont notre temps a accru la liberté par la capacité d'interconnexion distante et intelligente.


Incidement, la pensée humaine s'est aussi posé les questions du "quoiquoùoùqui" :

  • quoi "de quoi s'agit-il ?" (Foch)
  • que "mé qué, mé qu'est-ce que c'est ?" (Gilbert Bécaud)
  • "où suis-je ?" (Cyrano)
  • "où allons-nous ?" (Dora)
  • qui "suis-je ?" Blaise Pascal ou Julien Lepers)

qu'elle à repousées dans la :

  • dans la théorie scientifique, c'est à dire dans la tentative d'explication de la réalité observée.
  • dans la métaphysique, c'est à dire dans la tentative d'explication de l'origine de la cohérence théorique.


La technosophie est quand à elle née le 21 janvier 1889. Ce jour-là, le physicien, mathématicien, philosophe Henri Poincaré remporta le prix créé sur la proposition du mathématicien Gösta Mittag-Leffler à l'occasion de l'anniversaire du roi Oskar II de Suède, pour récompenser le meilleur mémoire sur le problème à N corps, en révolutionnant les méthodes de la mécanique céleste. Ce faisant,

  • il a posé les bases de la théorie du chaos, avec les fameux attracteurs étranges, et les fondements de la théorie moderne des systèmes dynamiques.
  • il a introduit la pensée humaine, parvenue au fil du temps à considérer de façon approfondie le pouquoi à travers la philosophie, la métaphysique et la religion, et le comment' à travers la science, à une stade nouveau : celui du "pourquoi du comment" et, par rebond permanent, du "comment du pouquoi".


Ce faisant le logos humain a intégré la techne universelle. C'est une "inflexion de non retour" pour l'humanité : la singularité technologique à partir de laquelle :,

  • l'on devait réenvisager notre compréhension de toute choses, y compris de la complétude humaine, dans le cadre du pratiquement et du premier possible (attracteurs).
  • entraînant, entre matériel et spirituel, l'apparition d'un champs relationnel nouveau capable de mobiliser le partage des ressources mentales nécessaires à son traîtement :
  • l'inter-intellects des cérébriques naturelles personnelles, l'intellectuel, (identifié par Clémenceau dès 1898).
  • et plus tard, l'inter-machines des cérébriques artificielles mises en réseau, le catenet (le réseau des réseaux, introduit par Pouzin en 1974)


La pensée humaine procède par syllogismes de donnée en donnée par les syllodonnées qui lui permettent d'atteindre des nouvelles metadonnées et de vérifier les hypothèses qu'elle imagine à partir des données (noeuds) par la cohérence :

  • du maillage de ces syllodonnées (liens),
  • et des métadonnées documentaires (mémoire des noeuds).


Elle sera supportée par une approche agorique de la réalité de l'univers.


La technosophie sera donc comprise comme incluant l'étude de :

  • l'architectonique des architectures permises par la maîtrise technologique.
  • sa propre épistémique.
  • la poiétique de sa capacité créatrice.
  • son ethitechnique.