Très petit traité de technosophie

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Ceci se veut une exploration à temps très partiel du concept de technosophie, en tant que sagesse humaine dans le contexte de sa propre capacité à se faciliter elle-même de façon pragmatique et à créer les machines qui vont participer à cette soutien facilitateur.

La technosophie sera donc comprise comme incluant l'étude de :

  • l'architectonique des architectures permises par la maîtrise technologique.
  • sa propre épistémique.
  • la poiétique de sa capacité créatrice.
  • son ethitechnique.

Elle sera supportée par une approche agorique de la réalité de l'univers.

La technosophie est née le 21 janvier 1889. Ce jour-là, le physicien, mathématicien, philosophe Henri Poincaré remporta le prix créé sur la proposition du mathématicien Gösta Mittag-Leffler à l'occasion de l'anniversaire du roi Oskar II de Suède, pour récompenser le meilleur mémoire sur le problème à N corps, en révolutionnant les méthodes de la mécanique céleste. Ce faisant,

  • il a posé les bases de la théorie du chaos, avec les fameux attracteurs étranges, et les fondements de la théorie moderne des systèmes dynamiques.
  • il a introduit la pensée humaine jusqu'alors considérant le pouquoi à travers la philosophie et la métaphysique et le comment à travers la science, au second degré du "pourquoi du comment" et par rebond du "comment du pouquoi".

Ce faisant le logos humain a intégré la techne : la singularité technologique à partir de laquelle l'on a rapidement réenvisagé notre compréhension des choses et de la complétude humaine dans le cadre du pratiquement possible, et vu apparaître entre le matériel et le spirituel le champs de l'inter-intellects : l'intellectuel. (identifié par Clémenceau dès 1898)