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De LERDA
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Le domaine de recherche du LERDA est hautement spéculatif puisqu'il porte sur une formulation architectonique (architectonie) basée sur l'exploration de sa propre architectonie selon une méthode intellectuelle qui en est dérivée (agorique). Cette approche, appelée imprédication, est en quelque sorte comme compiler un compilateur dans son propre nouveau langage selon une méthode de programmation encore inconnue qu'il s'agit ainsi d'explorer.

Ceci requiert des mots nouveaux précis pour décrire des concepts, notions, situations, configurations nouvelles. Il est vraisemblable que ces mots se créent, se précisent ou disparaissent au fur et à mesure des spéculations et de la mise en cohérence de l'architectonie libre/free architectony (ALFA) poursuivie.

Attention : le but de cette recherche est purement technique (le comment des choses) et non epistémologique (le pourquoi des choses). Le contexte est l'écriture de spécifications (algorithmes et protocoles) pour l'émulation informatique et la desserte opérationnelle du catenet (cf. infra - diktyologie) de la réalité. Les mots et concepts évoqués doivent donc avoir une contrepartie directe

  • en numéralité (programmation fonctionnelle, analogique, lissage, continuité, prégnance, dérivabilité, etc.)
  • et en digitalité (mathématiques discrètes, catalogique, incrémental, quantification, discontinuité, singularité, non dérivabilité, listes, etc.)


Le LERDA est particulièrement attentif au projet YIAM.net de la "communauté globale RFC 6852" XLIBRE. Il est membre de l'Open-Labs Network.



Pour information : un site intéressant pour suivre les termes inconnus.


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Concepts fondamentaux (ébauche)

"La pensée est le discours que l'âme se tient à elle-même sur ce qu'elle examine" (Platon) C'est par là une réflexion psychique, consciente et librement gouvernée sur ce qu'elle croit discerner à partir de sa connaissance.

Le concept fondamental et neutre à tout examiné par la pensée est celui d’eccéité reliable : ce "ce" que l'on va étudier, utiliser, documenter relativement et relationnellement aux autres.

  • Les eccéités que l'on peut observer sont des observables
  • à travers des phénomènes disposant d'un manifeste qui le décrit.
  • les eccéités que l'on ne peut observer qu'à travers les eccéités dont elles traitent sont les idées;
  • une n-eccéité est un groupe identifié de n ecceités.
  • les liens sont les relations que les eccéités ont entre-elles formant ainsi des séquences. Ils sont :
  • passifs : ils n'exercent qu'une correspondance.
  • actifs : imposant une tensions aux contraintes de ce qu'ils relient.
  • l'éccéité est par son mouvement/vie le "quantum de la continuité" scandé par le temps de ses micro-état en micro-état. C'est par là qu'un micro-état quantique ne saurait être défini et calculé qu'à partir du micro-état précédent.

Trois notions sont donc liée :

  • ecceité : l'ensemble des caractéristiques, matérielles ou immatérielles, qui fait qu'une chose est une chose particulière. Il s'agit de son essence particulière qui permet de la distinguer de toutes les autres.
  • quidité : l'essence (méta-données) commune à un groupe, et qui est classiquement exprimable par une définition (« un banc est un artefact pour s'asseoir »).
Une individuation spécifique (ipséité) est nécessaire pour en faire une ecceité : cette occurence là de la quidité.
  • ipseité : ce qui fait qu'une ecceité n'est pas réductible à une autre. Ceci sera à rechercher parmi ses syllo-données (intelligence, ce qui la relie à une ou plusieurs ecceités) puisque l'essence sera la même.

Une topologie générale est que les eccéités sont divisibles en :

  • monades : avec un passé, un présent et un possible qui sont :
  • soit des êtres persistants capables :
  • de reflets (images)
  • de reproduction à travers des germens conduisant à une génomique.
  • soit des existants reconnus par leur manifeste.
  • images : ressemblant à un être.
  • imaginaires : dont le manifeste est inventé et peut conduire à l'illusion.
  • climat : dont le manifeste situationnel reste au niveau subliminal du champ : il ne donne pas lieu à phénomène mais conditionne l'entier possible.

Dans un premier temps d'analyse nous ferons :

a) l'hypothèse ontologique suivante :

Le manège universel est celui

  • de l'Etre,
agent 
ecceité qui exerce une action.
étant 
cf. infra.
  • du Faire
procès 
notion générale en laquelle se résolvent les différentes notions requises par l'action.
actant 
eccéité qui participe d'une manière quelconque au procès
  • et du Fait.
effectif 
contexte actant.
existant 
eccéité ou lien qui occupe une place dans l'espace, le temps, ou la pensée.

Les eccéités souvernaines sont des lieux physiques ou virtuels essentiellement insécables qui ne sont placés sous l'autorité d'aucune autre ecceité et qui ont un unique contrôle sur les gens et substances qui y vivent ou en relèvent ("they are the physical and virtual places that do not fall under the power of others and such have sole control over the people that live/belong there.")


Cette vision est occidentale dans son expression originelle. Toutefois l'approche agorique montre une convergence avec les conséquences de la pensée orientale dans l'expression de la vision globale débattue pour les spécifications des protocoles algorithmes.

b) l'hypothèse terminologique suivante :

une eccéité présente sa substance selon trois perspectives :

  • sa forme qui sera la consolidation de ses données perceptibles.
  • son essence qui sera la consolidation des données sur ses données perceptibles, ou métadonnées
  • son intelligence qui sera le maillage interne ou externe des liens stricts ou conditionnels entre ses données, ou syllodonnées

Attention : nous sommes ici au coeur du système existentiel. Considérer la notion de Monade agorique. Les notions introduites ici doivent être affinées à partir de l'expérimentation de logiciels et de relationnels informatiques éccéitaires (c'est à dire, propres à une ecceité).

entéléchie 
ce qui en conserve l'existence par énaction autopoiétique.
syndérèse 
notion souvent affectée par une vision théologique (donc impropre dans le sens de "non-propre"). Il s'agit de l'auto-conservation de la raison, c'est à dire de la faculté fonctionnelle d'actionner/superviser l'entélechie.
conscience 
la capacité d'auto-contrôle de la syndérèse par sa science propre de la situation. Elle va tenter de corriger les inclinaisons inadéquates.
décision 
la décision consiste en l'augmentation voulue déterminante d'une inclinaison. La décision ne doit pas être confondue avec l'action.
inclinaison 
pondération de la syndérèse qui va affecter l'entélechie dans la prioritisation de ses possibilités. C'est ainsi que "tout va au premier possible".
disponibilité 
capacité à considérer le plus large champs d'options. Elle est limitée par la liberté de réduire ces options à ce qui est préconsidéré comme favorable par la syndérèse, qui estime le favorable comme un bien et le défavorable comme un mal sous le contrôle de la conscience.

c) Nous ferons également l'hypothèse dynamique du principe de "primopossibilité" de l'énaction

un microétat ne peut conduire qu'au premier des microétats possibles selon la somme agorique (synergie') de toutes les influences pondérées résolues auxquelles il est soumis (notée alpha de 0 à infini). Ceci est en quoi le "tout est supérieur à la somme des parties".

résolu 
correspond au principe agorique du tiers conclus au terme d'une résolution des influences considérées. Le niveau de résolution de cette conclusion va définir le degré d'incertitude qui se traduira par un résultat statistique. L'univers n'est pas statistique : la vison que nous en avons à raison de notre capacité de résolution, l'est.
énaction 
transformation d'une action subie en une réaction infligée. La cybernétique est la séquence fondamentale de toute existant : action -> énaction -> réaction.
autopoièse 
énaction du réseau de processus qui assure l'auto-maintenance du réseau entéléchique d'une eccéité face aux perturbations externes qu'elle doit compenser.
étant 
un existant dont l’entéléchie n'est pas dégradée par son énaction.
cérébrique 
discipline/technologies de l'énaction. Il existe trois pôles cérébriques : énactuel (le faire), naturel (cerveau) et artificiel (processeur).
agora
espace relationnel des espaces relationnels d'eccéités décrites par leurs données (forme), leurs métadonnées [données sur les données] (essence), et leurs syllodonnées [données entre les données] (intelligence). La dynamique d'une agora résulte de l'adaptation conditionnelle des données, métadonnées et syllodonnées à ses microétats dont la succession (en général trop complexe pour être réversible) constitue le temps.
cause 
« Une cause très petite, qui nous échappe, détermine un effet considérable que nous ne pouvons pas ne pas voir, et alors nous disons que cet effet est dû au hasard. Si nous connaissions exactement les lois de la nature et la situation de l’univers à l’instant initial, nous pourrions prédire exactement la situation de ce même univers à un instant ultérieur... » Henri Poincaré (mémoire de Stockholm (1889))
graphe 
ensemble de points reliés par des liens. Dans un système logique la priorité est donnée à la dialectique des liens. Dans un système cybernétique la priorité est donnée à l'énaction des points conduisant à la réaction à l'action d'un seul lien. Dans un système agorique l'ensemble des tensions passives et/ou actives de liens est globalement confrontée aux tensions locales des points (maillage de la tenségrité).
information
ce qui constitue ou augmente la connaissance.
communication
rendre locale une information distante.
intellition
intelliger, perception par l'intelligence, émergence d'information à partir de la connaissance.
logiciel 
ensemble des déclarations, logarithmes, protocoles, et instructions interprétables répondant aux besoins de traitement des processus d'une eccéité.
agoriciel 
logiciel d'une agora d'eccéités.
utilisationnel 
capacité d'utiliser ce qui est disponible. La notion a été travaillée par Milton Erikson en ce qui concerne la cérébrique naturelle (découvrir et utiliser ce que la personnalité de chacun met à sa disposition). Elle s'étend maintenant à la cérébrique artificielle et à son extension par la digitalisation des espaces relationnels et leur utilisation de leur face numérique.
agorèse 
à l'émergence agorique polylectique ce que la synthèse est à la conclusion de logique dialectique. Synthèse agorique (holisme polylectique) où tout s'amalgame convenablement. Elle sera intellitionnelle dans le cas où l'amalgame complet requiert une proposition qui manque et qui devra être supposée. Elle sera syllogistique dans le cas où l'amalgame complet implique une proposition nouvelle qui en découle nécessairement. La différence entre la qualité intellitionnelle et syllogistique d'une agorèse sur un domaine n'impliquant pas l'intellition concernée est à approfondir.

d) gouvernance

Le terme Gouvernance est ici compris pour désigner ce qui est à l'agencement ce que la dynamique est à la statique de ses conditions initiales.
La gouvernance devrait donc :
  • mettre en jeu la cybernétique tensorielle des syllodonnées de la tenségrité des agoras selon les données de la logique énactive de leurs nodes à raison des contraintes de leurs métadonnées.
  • montrer les relations d'intergouvernance entre agoras.
  • dégager les moyens, méthodes, tactiques et stratégies de manipulation et d'automanipulation des gouvernances.
Une attention particulière sera portée à la gouvernance personnelle humaine et ses différents cadres : individu, couple, famille, dialogique, polylogue, communauté, cité, nation, holocité, mondialité, globalité.
Elle s'attachera aussi à l'étude d'une théorie de l'"argora correct" et à l'approfondissament d'une théorie des climats agoriques.

Métrique

Une métrique est le système de la mesure au sein d'un espace ou d'une variété quelconque.

  • le temps est la métrique du travail matérielle.
  • la monnaie est la métrique du travail humain.

Datamasse

Note : les mots cités ici en latin neutre pluriel (suffixe "-a") sont utilisés tels quels en anglais et doivent être compris avec un suffixe "-ées" en français. Les suffixes "-um"/"-ée" singuliers identifient leurs atomes constitutifs.

masse
Quantité importante et homogène. Ce qui est perçu dans son ensemble. Grande quantité de choses de même nature qui forment un ensemble. Groupe très nombreux d'êtres vivants. La majorité, le plus grand nombre.
multitude
grande quantité de choses de même nature considérées dans leur individualité; population sans contrat social avec une autorité souveraine.
data
atome de l'information donnée par le sujet [être ou existant, c'est à dire indépendant du temps ou non].
Académie française (conception utilitariste) : Représentation d'une information sous une forme conventionnelle adaptée à son exploitation. Le traitement automatique des données. Une banque, une base de données.
datum 
particule unitraire de la granularité de la donnée considérée. Le bit est un datum des données binaire. Le digit (latin digitus, unité des longueurs) en est l'expression quantifiée ex. un datum de deux digits.
metadata 
données sur les données. Pouvant être variables (actives) conditionnellement ou non.
syllodata 
données entre les données (liées). Pouvant être variables (actives) conditionnellement ou non.
rosace 
sphère hiérarchisée des barycentres des diktèmes des multi-niveaux de syllodonnées d'une eccéité.
acta
atome du faire.
facta
atome du fait.
capta
ce qui est capté de l'information communiquée (entropique par rapport à la donnée). Sa observation en continuité est un phénomène symbolique (d'autres peuvent le voir différement).
stipa
ce qui est mis en valeur dans le cadre d'un savoir (de "stipe, fr; stipes, lat" tronc)
stipe 
tronc de savoir organisé.
stipulaire 
domaine, ramification de stipulats, identification d'un stipulat.
stipulat
sémantique précisément énoncée de la stipa, stipulée de façon polynyme.
stipulation 
description de référence d'un savoir.
polynyme 
synonyme sémantique strict dans une autre langue.
stipulé
texte de la stipulation.
antonyme
Mot qui a un sens opposé à un autre.
holonyme
Terme lié à un autre de la même langue par une relation d’holonymie, c’est-à-dire de tout à partie. Corps est un holonyme de bras, maison est un holonyme de toit.
homonyme
Mot identique par la prononciation (homophone) ou par la graphie (homographe), mais de sens différent.
hyperonyme
mot dont le sens inclut celui d’un autre mot. "fruit" est un hyperonyme de "pomme" et de "cerise", et "animal" est un hyperonyme de "chat" et de "chien".
méronyme
Terme lié à un autre d’une même langue par une relation sémantique de partie à tout. Bras est un méronyme de corps, de même que toit est un méronyme de maison.
paronyme
Mot dont la ressemblance (en particulier phonétique) avec un autre mot entraîne de fréquentes confusions. Conjecture et conjoncture, irruption et éruption, sont des paronymes
synonyme
Qui a le même sens qu’un autre mot ou une signification presque semblable.
tracta
ce qui est discerné par l'intellition (néguentropie de la donnée restaurée/étendues par l'intellition) dans le cadre d'une mise en perspective de l'objet de la donnée. Sa restitution va être la reconstitution organisée d'un diktème (de diktyos : réseau) qui relève de liens reconstruits par l'imaginaire à partir de la mise en cohérence [intellition] des capta).
tenségrité
"des ilots de contraintes dans un océan de tensions" (son inventeur, Richard Buckminster Fuller). Exemple : le maillage volumétrique des géodes
schéma 
Plan conceptuel d'un construit matériel ou idéel.
modèle 
plan fonctionnel d'un construit matériel ou idéel.
singularity
when (human) society extends by way of something that it must retain to remain the (human) society.

Syllogistique

syllogisme 
un discours dans lequel, certaines choses étant posées, quelque chose d'autre que ces données en découle nécessairement par le seul fait de ces données.
problématique
repose sur des prémisses vraisemblables.
assertorique
repose sur des prémisses affirmées (information ?)
apodictique
repose sur des prémisses nécessaires (intellition ?)
logique 
enchainement raisonnable de syllogismes dialectiques.
cybernétique 
agrégation mécanique de syllogismes monolectiques.
agorique 
émergence réflexive de syllogismes polylectiques.
sorite 
enchaînement linéaire de syllogismes.
réticat 
maillage de syllogismes résolu par l'émergence d'une intellition.

Réalité

réalité
la pensée humaine cherche à comprendre depuis des millénaires ce qu'est la réalité et son pourquoi. Le but d'ALFA est d'en documenter une possible métaphore, ou architectonie (cadre architectonique), qui permette d'en modéliser un comment (techne) [mais non le "pouquoi" (episteme) qui sera étudié en métaphysique] externement cohérent concernant les mouvements de sa substance à partir de :
  • l'expérience dont nous tirons l'information de ses données;
  • la connaissance (collection des données) que nous étendons par la communication mutuelle de ces données et de leurs métadonnées : les données sur les données.
  • l'intelligence que nous discernons par l'intellition de ses syllodonnées : les données entre ses données. Ceci nous permet de consolider la connaissance en savoir ou en croyance selon l'importance accordée à l'intuition dans l'intellition.
personnalité 
vision autonome de la réalité par une eccéité.
personne 
eccéité ayant conscience de sa personnalité
personnage 
métapersonnalité réelle ou artificielle.
virtualité 
vision paramétrée de la réalité pour l'étendre, l'ajuster et/ou la partager à plusieurs
entropie 
valeur du microétat de sa propre évolution fournie par l'ordinateur quantique que forme l'Univers.
architectonie
schéma cohérent de l'univers partageable par la cérébrique des hommes et des machines d'un espace relationnel pour y faciliter l'intercompréhension.
Principe d'extension
perçu à partir des réflexions de Leibnitz et Chaitin : "plus simple les prémisses, plus riche l'émergence". Le propos est donc qu'ALFA puisse être la racine la plus simple qui puisse porter l'émergence compréhensive la plus large.
Principe de primo-possibilité 
l'évolution de l'univers va quantiquement de microétat en microétat en suivant la pente de plus grande possibilité (premier possible).
Principe de précaution 
rôle de l'Etat et devoir de chacun à intégrer la dimension temps dans ses considérations d'innovation technique commune.
libre-arbitre 
le libre-arbitre est la capacité de modifier l'ordre de primo-possibilité.
contre-guerre 
actions de précaution basées sur le principe de moindre violence.
simplicité
caractère de ce qui est monadique. Par extension directe : ce qui demande un moindre codage.
complexité
moindre codage d'un système. Donc : simplification néguentropique de la simplicité.
complication
codage inutile.
chaos
codage insuffisant à la cohérence.
hasard
réduction ultime du codage d'une valeur.
criticalité 
contradiction entropique à la complexification.
auto-organisation critique 
passé un seuil critique de complexité, les systèmes peuvent changer d'état, ou émerger d'une phase instable en une phase stable. Le devis énergétique (amorçage -> résultat) est libératoire (tremblement de terre, réaction nucléaire, révolution, catalyse, etc.)

Théogonie

Le Divin, au singulier ou au pluriel, est bien évidement un sujet qu'une architectonie doit intégrer de manière claire, tout en évitant de se désiquilibrer à son sujet. Le mieux est sans doute de donner une définition de Dieu, comme pour toute autre eccéité, mais à sa propre mesure et à sa place, ce qui n'affectera pas les raisonnements faits en dehors d'elle, aussi complet soient ils. Souvenons-nous que le propos poursuivi n'est pas une architectonie pour des Hommes pouvant être "à la ressemblance de Dieu", mais pour des machines devant être "à la convenance" de chacun des Hommes.

Dieu 
Qui a la capacité, si c'est possible, d'avoir imaginé ce que l'Homme est capable de découvrir et de comprendre.
Homme 
nous.
Machine 
ce que l'homme crée à son image partielle pour lui faciliter la vie dans un de ses domaines d'activité. La machine est machination dans la vie poliique de la société des hommes, elle est une machine à faire dans l'industrie des choses, elle devient machine à penser et à se souvenir dans la vie cérébrique. Certain en veulent faire une extension d'un homme devenu post-humain (ex. Borgs) les autres la comprenne comme un auxiliaire de l'homme doublement sage (Homo Sapiens Sapiens) sur le monde et sur nous-mêmes.
Réseau 
La notion de maillage de l'unique inseccable (atome de Démocrite) est renouvelée à notre époque par le paradigme imprédicatif (lorsqu'un objet parle de lui-même) de Louis Pouzin "le réseau des réseaux" (en fait "le PSN des PSN" [Packet Switch Network] où la structure intime du datagramme est elle-même impliquée). Expliquant le comment du "tout plus grand que la somme de ses parties" d'Aristote, il montre en effet que tout est réseau de réseau, où tout est extérieurement et intérieurement node et lien ; avec le butoir de la quantification trouvée dans le discontinu digital du "oui/non", "0/1", "vrai/faux" booléen. Sa premmière application sera sa "mise en réseau" pour "01", "10", "11", etc. qui va :
  • permettre l'illusion numérique où va semble se fondre le caractère discret dans le mouvement du maillage apparent.
  • sous-tendre la discontinuité quantique du vide [00] (la plus simple des simplicités) à l'infini dont il est porteur ("plus simple la prémisse, plus riche l'émergence" [JFC Morfin, à partir de la lecture de Leibnitz par Chaitin]).
  • et porter ainsi l'intelligence par le maillage cybernétique (monolectique de réaction du tiers absent), dialectique (logique de conclusion du tiers exclu) et agorique (polylectique de réflexion permanente [émergence] du tiers non exclu).

Typologie

espèce 
ensemble d’eccéités stable doté de caractéristiques communes.
objet 
eccéité considérée de l'extérieur comme autonome.
sujet 
eccéité considérée de l'intérieur comme autonome.
trajet 
eccéité considérée sous l'angle de son évolution passée, présente et possible.
projet 
eccéité considérée de l'antérieur comme autonome.
rejet 
opposition au projet.
forjet 
saillies particulières d'une eccéité par rapport à son espèce.
surjet 
ensemble des liens (syllodonnées) communs à deux eccéités : effet de bord.
monade 
eccéité considérée dans son entéléchie entière et éternelle.
système 
eccéité d’eccéités solidaires définies par l'organisation de leurs rapports réciproques.
diktème 
ensemble d’eccéités discernées comme dotées d'une entéléchie mutuelle (en réseau) autonome.
initème
système des conditions initiales conditionnant ou ayant conditionné le trajet d'un système.
mouvance 
ensemble des eccéités dont le mouvement de l'une implique les autres.
péritème 
périphérie du système, interface entre l'endotème et l'exotème. Il en sera perçu comme l'objet et la forme.
exotème 
tout ce qui peu, a pu, pourrait interagir externement avec le système.
amphitème 
frontière d'un diktème regroupant divers systèmes
endotème 
partie interne d'un système. Ce sera le sujet.
potentème/potème 
ensemble des possibles dans l'évolution d'un système ou d'un diktème.
fractème 
motif fractal, c'est à dire reproductible sans acception de l'échelle.

Diktyologie

Catenet 
maillage/concaténation global des resources partagées du réseau des réseaux (Louis Pouzin) digitaux.
VGN 
utilisation localisée de sa globalité digitale. (Particulier au réseau considéré - Vint Cerf).
Cyberespace 
tout ce qui peut être atteint à travers le catenet en mode discret (digital) ou lissé (numérique).
Plex 
entrelacs d'une simplification de simplifications.


Anthropobologie

Anthropobologie 
étude de la société humaine "post-singularité techno-logique" : càd ayant intégré la teckne (bots) à son logos (intellition : ce qui fait sens, se tient, et résiste à la contradiction). Elle permet de passer de la perspective de la "teckne" logique du cerveau auto-gouverné au sein de la cité locale (polis), à l'appréhension assistée par ordinateur en réseau de la "teckne" agorique dans le cadre de la gouvernance de l'holocité (holopolis) et de la cybernité (son contexte technique) manipulée ("massagée") par les média ("porteurs de messages") en "village planétaire".
Antropobotique 
adj. ce qui caractèrise une société qui a intégré les "bots" (vecteurs de sens actifs) aux "mots" (vecteurs de sens passifs) du langage commun.
nom. la discipline de l'intégration des "bots" et de leur ubiquité diktyologique à la multilinguistique humaine.

Codification

informatique 
traitement automatique de l'information via l’exécution de programmes informatiques par des processeurs (machines), conduisant à deux branches : l'une, de nature théorique, qui concerne la définition de concepts et modèles, et l'autre, de nature pratique, qui s'intéresse aux techniques concrètes d'implantation et de mise en œuvre sur le terrain.
codification 
mise en forme de suites algorithmiques exécutables par des machines.
algorithme 
suite finie et non ambiguë d'instructions permettant d'adresser un besoin.
protocole 
algorithme partagé complété par le jeu de conventions qui en facilite le processus sans faire en faire directement partie.
programme 
séquence d'instructions spécifiant pas à pas les opérations à effectuer par une machine.
variable 
symbole qui associe un nom (l'identifiant) à une valeur. La valeur peut être de quelque type de donnée que ce soit. Le nom doit être un identifiant unique. Les variables peuvent changer de valeur au cours du temps (dynamique), ou rester figée dans le temps (statique), notamment en programmation fonctionnelle.
constante
une constante est un symbole associé à une valeur fixe. Syntaxiquement, cet identificateur a tous les aspects d'une variable. Cependant, il lui est affecté une valeur définie, c'est-à-dire constante,
émmersive 
symbole qui associe un identifiant unique à une valeur indépendante externe pouvant être de n'importe quel type de donnée et rendant compte au cours du temps du climat dans lequel opère le programme.

Non-linéarité

On nomme effets non linéaires des effets qui ne se produisent pas de façon directement proportionnelle à l'action. C'est le cas de la plupart des effets du monde réel, et la raison de la difficulté à reproduire fidèlement des informations par des techniques analogiques. Ce dont nous faisons l'hypothèse est qu'il s'agit d'une attitude d'auto-organisation critique de l'énaction (cf. chaine cybernétique : Action -> Enaction -> Réaction mise en évidence dans le cas des science sociales par Varella).

Seuil critique
En dessous d'une certaine valeur, rien ne se passe. Au-dessus, un effet commence. C'est le cas pour une photorésistance ou une pellicule photographique.
Saturation
Au-delà d'une certaine valeur d'entrée, la valeur de sortie ne change plus. C'est le cas pour la saturation d'un amplificateur, par exemple.
Hystérésis 
Une même valeur d'entrée correspondra à des valeurs différentes de sortie selon que l'entrée est en croissance ou en décroissance.
Quantification (ou « bruit discret »)
Quand la valeur d'entrée augmente de façon continue, celle de sortie ne change que par paliers Les effets non linéaires sont à la base de nombreux phénomènes de type chaotique.
Granularité 
Concerne les systèmes dont les évolutions ne sont pas continues mais sont dites "discrètes", par petites quantités ou paliers

Orthogonalité

Domaine de recherche exploratoire.

La séparation mutuelle de modes de pensée résulterait-elle d'espaces de pensée aux dimensions différentes, (dont la "viabilité" est vérifiée par l'articulation du protocole cérébrique d'une langue naturelle) ? Tels que :

unaire 
monade. monolectique. Etre.
binaire 
diade. Liens, Segment, 0,1, direction, dialectique. Faire (?).
Exemples linguistiques : langues Khoisan (i.e. bochiraanes et hottentotes), dans certaines langues indigènes de l'Amérique et de l'Australie (comme la langue aranda, af. Majewicz 1977), et dans certaines langues papoues ;
ternaire 
Immutabilité. Triangle. Trilectique. "Fait est ou n'est pas". Logique ternaire .
Exemples linguistiques : certaines langues indigènes de l'Amérique (chez les Coroado du Brésil, etc.) ;
quaternaire 
Reproductibilité. Tétraèdre. reproductibilité. ADN Logique à quatre niveaux. Système quaternaire.
Exemples linguistiques : certaines langues indigènes de l'Amérique (comme le tshumash, cf. Beeler 1964), et dans certaines langues papoues (keva) ;
quinaire
Mutabilité : par l'existant (croisement des liens ?) Etat Initial -> Action -> Enaction -> Réaction -> Etat Final.
Exemples linguistiques : dans de nombreuses langues d'Afrique, d'Amérique, d'Australie, d'Océanie et d'Asie, telles que le mamban du groupe indonésien de l'ouest, le wolof du Sénégal, des langues soudanaises, etc. ;
hexanaire 
Sociabilité : personnes de la conjugaison (je, tu, il, nous, vous, ils).
Exemples linguistiques : plusieurs langues africaines (balanté, bola, papel), papoues (kimaghama, kanoum, kati) et californiennes (wintou, nomlaki, patwine, maidou, of. Beeler 1961) ;
heptanaire 
Réalité : Tois dimensions géométriques, temps, données, métadonnées, syllodonnées.
Exemple languistique : en somré, langue tchadique, af. Kluge 19 37:163)

Concepts d'Ivan Illitch

Counterproductivity
The main notion of Ivan Illich is the concept of counterproductivity: when institutions of modern industrial society impede their purported aims. For example, Ivan Illich calculated that, in America in the 1970s, if you add the time spent to work to earn the money to buy a car, the time spent in the car (including traffic jam), the time spent in the health care industry because of a car crash, the time spent in the oil industry to fuel cars ...etc., and you divide the number of kilometres traveled per year by that, you obtain the following calculation: 10000 km per year per person divided by 1600 hours per year per American equals 6 km per hour. So the real speed of a car would be about 3.7 miles per hour.
Specific diseconomy
Specific diseconomy is another term Illich used, as a measure of the degree of institutional counterproductivity that is occurring—referring to the exact degree to which, for example, the medical industry induces illness, educational institutions induce ignorance, the judicial system perpetuates injustice, or national defense may make a nation less secure. When specific diseconomy is on the increase, this means an institution or industry is increasingly counterproductive to its original intentions.
Radical monopoly
He invented the concept of radical monopoly: when a technical medium is or appears to be more effective, it creates a monopoly which denies access to other media. The mandatory consumption of a medium which uses a lot of energy (for example motorised transportation) narrows the fruition of use value (innate transit ability).
By "radical monopoly" I mean the dominance of one type of product rather than the dominance of one brand. I speak about radical monopoly when one industrial production process exercises an exclusive control over the satisfaction of a pressing need, and excludes nonindustrial activities from competition.
Conviviality
Illich worked to open new possibilities. Illich devotes a chapter of Deschooling Society to the proposal to the Rebirth of Epimethean Man.[20] He argued that we need convivial tools as opposed to machines. A tool may have many applications, some very different from its original intended use. A tool may be thought of as an expression of its user. The opposite of this is the machine, where humans become its servants, their role consisting only of running the machine for a single purpose.

Signifiance

Signifiance est le portage du sens :

  • pour le logicien/agoricien dans sa dimension syntaxique lors de l'énonciation.
  • pour le cogniticien par l'émergence de sa dimension sémantique lors du mono/dia/polylogue.

Dans la mesure où l'intellition est ce qui fait sens pour une connaissance donnée, les défauts de connaissance systèmiques (anosognosie, ici "digitale") posent un problème fondamental tant pour les comportements intellectuels naturels que pour les systèmes maillés artificiels ou mixtes (sociétalité anthropobotique). Ceci est trés certainement à correller avec la notion de virtualité. C'est ici que l'approfondissements des relationnels informatiques (meshware : protocoles, architectures d'échanges, technologies de communications, etc.) peut apporter de nouvelles propositions.


Gnoséologie

La Gnoséologie traite des fondements, des modes et de la valeur de la connaissance.

  • elle désigne, de manière neutre, un ensemble de thèses portant sur la connaissance humaine,
  • se présente comme un axe transversal autour duquel se rassemblent textes et auteurs hétérogènes, permettant d’identifier un souci théorique commun à des perspectives différentes.

Elle nomme ainsi l’objet problématique commun

  • au Théétète de Platon,
  • aux Méditations métaphysiques de Descartes,
  • a la Critique de la raison pure de Kant et
  • à l’idée de la phénoménologie de Husserl.

Elle se distingue de la critique, en ce sens qu’elle ne cherche pas à déterminer systématiquement, de l’intérieur, les limites du pouvoir de connaitre, mais a décrire aussi, de l’extérieur, les processus d ‘acquisition et d’élaboration de la connaissance.


Poïèse

Nous considérons une réalité faite de l'Etre, du Faire et du Fait. Le Faire consiste à concrétiser le potentiel en effectif. Il obéit au principe de primipossibilité : les choses vont au premier possible agorique tel que ménagé par l'Etre dans la réalité du Fait. La poïésis est donc une énonciation perçue comme une création.

Il peut s'exécuter par la poiesis ou par la praxis :

  • La poiésis va être une action de production à l'extérieur de soi.
  • La praxis va être une action de soi pour soi.

Différents niveau de soi personnel, élémentaires, collectifs peuvent être considérés dont les processus seront l'autopièse, la technopoièse, sociopièse.

Poïétique 
La poïétique a pour objet l'étude :
  • des processus de création
  • des potentialités inscrites dans une situation donnée qui débouche sur une création nouvelle.
  • et du rapport de l'auteur à l'œuvre.
adj. Se dit, chez Aristote, de ce qui est à l'œuvre dans l'activité artisanale de celui qui produit un objet matériel (par opposition à théorétique).
esthétique 
l'esthétique a pour objet l'évaluation du produit créé.
éthitechnique 
l'éthitechnique concerne la façon dont la poïétique va permettre d'atteindre l'esthétique recherchée.
vie 
il revient à Varela d'avoir analysé la vie comme l'addition de la poièse à la cognition, selon la formule : autopoiesis + cognition = vie. Ainsi, cybernétiquement, au sein d'une "boîte noire"
  • une action externe va provoquer
  • une énaction interne qui sera le fruit d'une poïèse fondée sur l'agorèse de ses savoirs et contraintes en présence et résultera en
  • une réaction externe.
techture 
ce mot est une fusion des mots technologie et nature pour définir la réalité architectonique dans laquelle nous sommes entrés par la singularité techno/logique où nous avons fait entrer la techne dans la sémiotique humaine (multilinguistique : cybernétique des [méca]langues entre elles) afin de l'adapter à la banalisation de la complexité.
Cobotique 
il s'agit du tissu de l'extension technologique que nous donnons à la nature au sein de la techture. Sa mise en utilisation effective va résulter en cobospace (l'ensemble des bots utilisables), en coboture (l'ensemble de ce qui peut être actionnable dans des buts comparables à l'écriture et à la lecture), la cobosphère (tout ce qui va participer de la réalité cobotique au sein de la techture.
poïéture 
Lecture à valeur ajoutée. La poïéture est un moyen de communication qui représente le langage à travers la création dynamique corellée de signes sur des supports variés à partir de mots et de bots. La poïéture est donc une extension intelligente (intellition) et référencée (systémique référentielle) de l'écriture à laquelle participe la lecture.
Qa
Freud definit le ga ainsi: « Nous donnons a la plus ancienne de ces provinces ou instances psychiques le nom de Qa; son contenu comprend tout ce que l’être apporte en naissant, tout ce qui a été constitutionnellement détermine, donc avant tout, les pulsions émanées de l’organisation somatique et qui trouvent dans le Qa, sous des formes qui nous restent inconnues, un premier mode d’expression psychique. » (Abrege de psychanalyse, 1938). L'enfant qui nait est le premier unique qui doit trouver son équilibre.


Cogitique

Ce mot est pris dans le sens de la discipline de la cogitivité comme une co-cogitation en réseau de n-cogiteurs. Le jeu de mot est que le "n" de cognition est ici primordial : nous sommes dans un contexte de "n-corps" dont le résultat de l'analyse par Henri Poincaré a provoqué la singularité technologique.[1]

  1. Il convient de rappeler que c'est Andronicos de Rhodes vers 60 av. J.-C. qui a séparé les livres phusikè achroasis (Leçons de Physique), sur la nature, et ceux qui venaient après, meta ta phusika créant le mot méta-physique dont le sens simplement est simlement éditorial : les livres d'Aristote qui arrivent après ceux qu'il a consacrés à la physique (meta ta Phusika). La singularité technologique consiste en la constatation que la nature se divise entre ce qui est directement compréhensible par la logique (dialectique) humaine (logos) et ce où son logos doit être assisté par la techne pour en traiter la complexité (polylectique) agorique.


cogiteur 
élément cérébrique naturel ou artificiel autonome organisant et utilisant un mnème (ensemble d'éléments mémoriels organisé en savoir à partir de la connaissance et accessibles à l'autocatalyse de l'intellition).
cogitif 
qui a trait à une cogitation multi-cogiteurs (polylectique, en réseau).
cogitiel 
(ou brainware) intergitiel d'intelligence artificielle.


Ajouts

Ces entrées sont additionnées sans coordination jusqu'à la prochaine refonte périodique. Il peut ainsi y avoir des définitions contradictoires avec ce qui précède.

vérité 
ce qui est.
réalité 
exactitudes incluant l'exactitude sur les inexactitudes concertant l'exactitude.
charité 
capacité de donner (amour) et de recevoir (misericorde) dans une relation d'égal à égal (humilité ?) établie par un double oui (de part et d'autre).
quantificateur cardinal 
cardinal numbers, or cardinals for short, are a generalization of the natural numbers used to measure the cardinality (size) of sets. Quantifier: (n) an expression that indicates the scope of a term to which it is attached. So, given a pair, triad, tetrad, etc., each is defined by its cardinal attributes (2, 3, 4, n) along with an identifiable and consistent expression regarding the property of each number.