ALFA

De LERDA
Aller à : navigation, rechercher

(ceci est un reposoir éphémère pour servir de base instantanée commune à des logiciels développements expérimentaux. Ne pas lui en demander plus : ses auteurs ont sans doute déjà oublié ce qu'ils ont écrit - cent fois sur le métier ravaude ton ouvrage).


Architectonie Libre/Free Architectony


  • Les Grecs échangeaient en grammes (signes, écrits), d'où le datagramme de Louis Pouzin.
  • Les Romains utilisaient des nombres (chiffres, monnaie), d'où notre vision numérique.
  • Les mécaniciens comptaient sur leurs doigts => les machines des ingénieurs aussi.
D'où le digital... que l'on compte en "bits" : oui ou non, 1 ou 0 ...'


La motivation de l'effort ALFA

L'homme [1] facilite sa sociabilité par des artefacts utilitaires, systémiques et processoraux, génériquement appelés machines, qu'il invente à son image et à sa convenance. Afin que les machines ne lui permettent pas de prendre indument le pas sur autrui, voire ne prenne pas le pas sur lui; il faut que cette convenance ne soit pas seulement celle de certains mais celle de chacun. Pour y parvenir il convient d'expliquer l'homme à la machine et la machine à l'homme et pour cela d'en comprendre les univers selon une sémantique qui leur soit commune. Ce travail de compréhension est celui de l'architectonique, cette sémantique s'appuie sur les schémas de ses architectonies.
---
  1. L’étymologie du mot "machina" est la formule "deus ex machina" dérivée de l'expression grecque Ἀπὸ μηχανῆς θεός où la Mékhané est l'appareillage qui fait descendre le dieu sur la scène du théâtre. Ignace d'Antioche, disciple et post-successeur de Saint-Pierre comme évêque d'Antioche lui donne aussi un rôle chrétien  : "Vous êtes les pierres du temple du Père, destinées à l’édifice que construit Dieu le Père, élevées jusqu’au faîte par la machine de Jésus-Christ qui est sa croix, avec le Saint-Esprit pour câble". Vu le contexte culturel postérieur latin de l'usage du mot il est probable que cette origine soit en partie contributive de son étymologie, et donc de son usage philosophique.




Une architectonie est une modélisation architectonique utilisable pour le développement d'architectures intercompréhensibles.


Le but d'ALFA est de proposer une architectonie de référence qui soit Libre de toute contrainte de propriété intellectuelle pouvant être utilisée comme base commune au soutien de l'intercompréhension homme/machine de leur univers commun, afin que la machine reste subordonnée à la centricité de l'homme. Cette centricité a été consensuellement adoptée comme l'esthétique de la société de l'information par la déclaration de Tunis du Sommet Mondial de la Société de l'Information (SMSI). Nous voulons une société qui soit "people centered, à caractère humain, centrada en la persona". ALFA doit soutenir une ethitechnique de développement de machines favorisant cette esthétique.


Les niveaux architectoniques que nous pourrons considérer sont :

  • le niveau du principe - du domaine de la foi. Il est extérieur à l'architectonique mais doit être inclus dans les architectonies puisqu'il conditionne la perspective architectonique des humains.
  • le niveau premier - l'existence de l'être source des existants.
  • le niveau des fondements - les concepts
  • le niveau des principes - la conséquence des concepts
  • le niveau des algorithmes - l'application des principes
  • le niveau des mécanismes - la pratique des algorithmes.
  • le niveau politique - l'utilisation des mécanismes. C'est en ce sens que l'architectonique est selon Aristote, son fondateur, la science de la politique, dont l'art est le commandement des animaux sociaux que sont les hommes libres. La nouveauté de notre temps est l'intégration d'artefacts d'intelligence en réseau à la sociabilité humaine.


Le niveau premier

le PPRC d'ALFA

Le plus petit référent commun fondamental adopté est l'existence/inexistence d'un Etre (quelqu'il soit) traduite par les polynymes (même signification en différentes langues) sémantiques "oui/non", l'unité ou rien, la matière/vide, "1/0".
1677 : Leibniz étudie le binaire comme mode de calcul des fractions décimales, De "progresso dyadica" est publié en 1679.
1688 : la Chine s'empare des idées de Leibniz et redécouvre des travaux chinois datant de trois mille ans avant J.-C.
1703 : Leibniz publie son exposé sur le système binaire devant l'Académie des sciences de Paris dans les Mémoires
1725 : Basile Bouchon a l'idée de le matérialiser sous la forme d'un trou dans une bande : les machines peuvent compter sur nos doigts !
1728 : Jean-Baptiste Falcon, trouvant que les bandes du patron se déchiraient facilement, a pris du carton et un clou : les cartes perforées sont nées.
1745 à 1755 : Jaques Vaucanson les utilise pour commander des cylindres d'automates
1801 : Le métier Jacquard (ou bistanclaque en parler lyonnais) combine les techniques des aiguilles de Basile Bouchon, les cartes perforées de Falcon et du cylindre de Vaucanson. C'est le 1er ordinateur. Loin d’être un objet de musée, le métier Jacquard n’a pas cessé d’être utilisé et amélioré. De nos jours, les métiers Jacquard, de grandes dimensions et entièrement automatisés, produisent la plupart des tissus à motifs pour l'habillement, l'ameublement, le linge de maison, etc. (wikipedia).
1834 : Babbage a l'idée d'utiliser l'approche de Jacquard sans jamais achever son projet de machine analytique que son fils construisit avec son imprimante en 1888 et en fit une présentation réussie à l'académie royale d'astronomie en 1908. En 1991, à partir de ces plans, on a pu reconstruire, avec les tolérances du XIXe siècle, cette machine qui fonctionne parfaitement.
1843: Ada Lovelace publie l'"annexe G", le premier programme informatique formel.
1936: Alan Turing publie la description de sa "machine".


le bit-bang

Le bit bang est apparition du "1" en opposition au "0".
"1" est unique et sans échelle. La seule capacité du "1" est de se fournir comme donnée (datum) et d'être reçu comme captée (captum). Si il a été reçu nous avons datum = captum, "1 = 1". Il peut se répliquer ainsi sous forme de captées à l'infini, toutefois le bruit de la communication (cf. Shannon) va parfois faire que rien n'est reçu. Nous avons une perte entropique où 1 => 0".
  • Ceci conduit à vouloir calculer cette perte entropique sous la forme de "1 + (-1) = 0".
  • Ce qui conduit à inférer que "0 + 1 = 1" et que l'existence de quelque chose est l'addition d'un être à l'inexistant. C'est l'ajout négentropique qui va coûter de l'énergie.
  • etc.
  • avec la remarque que "1 + (-1) = 0 = toutes les équations exactes des mathématiques. La vérité.


Le niveau des fondements

localité

La localité est ce qui est à portée. Nous pouvons définir ainsi différents types de localité pour :
  • la décision qui est à porté de soi,
  • la production à porté de toucher,
  • l'information à porté de voix,
  • la communication à porté de vue,
  • l'intellition à porté de pensée,
  • la compréhension à porté d'être.


le nuage binaire

A partir de cette réalité binaire on peut imaginer la datamasse comme le nuage binaire de "1" et de "0" de la digitalité.


ecceité

Dans cette digitalité une ecceité sera ce que l'on peut identifier sous un nom, mesurer dans sa réalité, décrire dans sa phénomenologie selon une forme, une essence, une intelligence, une substance, un sujet, un objet, un projet, un passé, un présent et des possibles et traiter par une intuition inférencielle, une réaction propre, une raisonnement conclusif, ou encore l'émergence d'une réflexion.


dimensions de la digitalité

Il semble possible de le munir de sept dimensions qui seront :
  • pour les yeux de l'homme et des tenseurs (sensibilité aux photons/quarks) - les distances relatives dans les trois directions de :
  • la hauteur
  • la longueur
  • la largeur
  • pour les programmes de la machine :
  • les données de la forme : oui ou non à cet endroit là il y a t'il quelque chose de visible (matériel) ou non (mental)
  • les métadonnées (les données sur les données) de l'essence : c'est quoi ce qui est là ... ou pas là (négation mentale)
  • les syllodonnées (les données liant les données liées) de l'intelligence
  • pour tous : le numéro d'ordre quantique du micro-état considéré dont l'incrémentation est ... le temps.


la datamasse 

Par la physique quantique nous avons une meilleure idée de la datamasse physique (là où le digit matériel est égal à un) et donc de ses différentes déclinaisons personnelles, communes, intellectuelles, virtuelles. Nous pouvons à partir de cette vision chercher à la comprendre dans sa discontinuité intrinsèque (un nuage de "1" et de "0").
Cette compréhension est ce que nous appelons la continuité. Des points binaires (existants ou absents) de la datamasse forment des séquences les liants entre eux (syllodonnées structurelles, ex. une fourchette) ou à nos yeux (syllodonnées phénoménales : ex. la grande ourse).
A partir de cela nous allons pouvoir traiter l'information (le "oui ou non" de la donnée) qui nous est communiquée (le "oui ou non "de la captée) pour la corriger du bruit ou la continuer en intelligence avec d'autres informations reçues. Ceci est un syllogisme qui va produire agoriquement des points binaires nouveaux selon un processus que nous appellerons d'intellition car il procède de l'évaluation par notre intelligence de ce qui lui semble être en bonne intelligence entre données. Nous connaissons bien ce phénomène par la vision, et ses erreurs possibles que sont les illusions d'optique.
Pour se résumer nous avons :
  • la datamasse qui est la réalité de l'Univers. Elle est fondée sur le tiers exclu, influencée par le tiers inclus (tout l'univers).
  • la captamasse qui est ce que nous en percevons. Elle est confusée statistiquement par le bruit.
  • la tractamasse qui est ce que notre cerveau informatiquement assisté décide d'en recevoir en se fondant sur des tiers inclus (notre cognition personnelle et de nos périphériques informatiques).


l'entéléchie 

Entéléchie signifie : "le fait de se tenir dans ses limites » ou « l'action de conserver ce qu’on possède ». C'est la conjonction des syllodonnées qui vont maintenir certains objets binaire en réseau plus ou moins stricts au point de pouvoir les traiter en systèmes ou en systèmes de systèmes (diktèmes), et ainsi de passer à l'échelle du nano quantique au macro des galaxies ou des catégories ontologiques (C'est à ce niveau systèmique que nous allons pouvoir trouver les PPRC de la pensée).


l'énergie 

ALFA n'est qu'une architectonie, c'est à dire une trame de modèle général. Elle permet d'envisager plusieurs actions de mobilisation de ses composants pour la modification de son information selon chacune de ses dimensions. L'on pourra sans doute tenter de les quantifier tant pour une action de déplacement local, une adjonction périphérique, une insertion interne, une modification et une restitution de la valeur d'un bit du nuage binaire.


la polynymie

Dans le vaste nuage de la datamasse informationnelle binaire l'on comprend l'importance de la qualification qu'est le nom de la données et des mots et donc des protocoles d'accès et de collecte que sont les mots.
Comme nous sommes dans un environnement multilingue (hommes) et multilangage (machines) une discipline sémiotique nouvelle devient cruciale qui est la multilinguistique en tant que cybernétique des langues entre elles. Quelque soit la langue, ses influences, les cultures, les appareils de mesure, etc. la collecte dans la datamasse doit porter sur les mêmes données pour qu'elles soient comparables par la pensée et par les algorithmes informatiques.
Ceci est particulièrement crucial dans ce que l'on appelle la gouvernance algorithmique, c'est à dire la dérivation d'algorithmes de gouvernance automatiques à partir des expériences tirées des sondages de la datamasse (datamining) et de l'expérience que l'on peut en ressortir.