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De LERDA
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Le domaine de recherche du LERDA est hautement spéculatif puisqu'il porte sur une formulation architectonique (architectonie) basée sur l'exploration de sa propre architectonie selon une méthode intellectuelle qui en est dérivée (agorique). Cette approche, appelée imprédication, est en quelque sorte comme compiler un compilateur dans son propre nouveau langage selon une méthode de programmation encore inconnue qu'il s'agit ainsi d'explorer.

Ceci requiert des mots nouveaux précis pour décrire des concepts, notions, situations, configurations nouvelles. Il est vraisemblable que ces mots se créent, se précisent ou disparaissent au fur et à mesure des spéculations et de la mise en cohérence de l'architectonie libre/free architectony (ALFA) poursuivie.

Attention : le but de cette recherche est purement technique (le comment des choses) et non epistémologique (le pourquoi des choses). Le contexte est l'écriture de spécifications (algorithmes et protocoles) pour l'émulation informatique et la desserte opérationnelle du catenet (cf. infra - diktyologie) de la réalité. Les mots et concepts évoqués doivent donc avoir une contrepartie directe

  • en numéralité (programmation fonctionnelle, analogique, lissage, continuité, prégnance, dérivabilité, etc.)
  • et en digitalité (mathématiques discrètes, catalogique, incrémental, quantification, discontinuité, singularité, sécarité [1], non dérivabilité, listes, etc.)
  1. concet nouveau pour traiter le "pointillé" réel (ex. traits discontinu, digisphère, etc.) ou observé (ex. continuité digitalisée)


Le LERDA est particulièrement attentif au projet YIAM.net de la "communauté globale RFC 6852" XLIBRE. Il est membre de l'Open-Labs Network et soutient les travaux sur le PLUS.



Pour information : un site intéressant pour suivre les termes inconnus.


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Interligence


Le propos du LERDA était au départ d'explorer, de qualifier et de documenter l'architectonique du monde tel que nous le vivons aujourd'hui. Au terme de plusieurs années de circonflexion, c'est à dire à réfléchir ensemble autour d'un sujet, la compréhension de la nouveauté intrinsèque de notre temps est devenue l'identification de ce qu'est l'interligence et l'exploration du comment de sa facilitation.

L'interligence est simplement la cause d'une intelligence dont on a privilégié la performance (actes) et des conséquences (effets) faute d'en comprendre le fonctionnement interne objectif.

A bien reconsidérer ce lien sur l'intelligence les choses sont aujourd'hui entendues dès le début par le wiktionnaire :

"composé du préfixe inter- (« entre ») et du verbe lĕgĕre (« cueillir, choisir, lire »). Étymologiquement, l’intelligence consiste à faire un choix, une sélection. "

Eh! non. Plus au temps de l'agorique (c'est à dire la capacité que nous approchons de traiter mathématico-sémantiquement la polylectique des agoras).

Ethymologiquement, elle qualifie trois choses dont la pronociation en a privilégié un (l'intelligence cérébrale), conservé un second (l'intelligence de ce qui se passe) particulièrement en anglais, et presqu'oublié le dernier (la bonne ou mauvaise intelligence entre les choses et les gens). En fait, elle sert à connaître, discerner, choisir parmi les situationnellement possibles.

Ethymologie

LEGO, IS, ERE, LEGI, LECTUM, tr
Cicéron 
choisir v. t : (une personne), adopter, sélectionner selon une préférence voir: choisir
cueillir v. t : détacher de la branche ou de la tige voir: cueillir
lire v. t : identifier par la vue ce qui est écrit voir: lire
ramasser v. t : collecter, réunir, recueillir voir: ramasser
recueillir v. t : (ramasser), rassembler (recueillir)
Tite Live 
côtoyer v. t : aller le long de,
longer v. t : (côtoyer), aller le long de (longer)
Virgile 
parcourir v. t : (un lieu), aller d'un bout à l'autre de (parcourir)
Cesar 
lire entre les lignes (lettre de Cicéron à César). Intellition.
Exemples 
SPICAS LEGO,(Sans auteur précis), glaner : ramasser dans les champs après la récolte voir: glaner
VELA LEGO,(Virgile), carguer les voiles

Clarification

Il est proposé de restituer ces différents sens en langage technique précis d'aujourd'hui de la manière suivante :
  • dans la tenségrité des interliens de l'hyperréel de l'univers
tel qu'il résulte des propositions de Richard B. Fuller (Dymaxion), Ted Nelson (Xanadu), Doug Engelbart (souris, Augment)
  • interligence : la manière dont les choses sont maillées.
la tenségrité du "chaos" de l'univers - elle est quantique (digitale) et quantifiée (numérique).
  • intellition : l'information que l'on peut en inférer.
l'information perçue par l'intelligence cérébrique (septième sens après l'empathie des cellules mirroir) : la perception de ce qui fait sens.
  • intelligence - la faculté de l'exploiter de façon plus ou moins brillante selon diverses approches.
A ceci va s'ajouter la notion de perligence explorée par son propre blik qui va précisément correspondre à l'exploration intellectuelle de l'interligence hyperréelle selon une mise en perspective dynamique.



Note : l'acceptation de cette clarification devait conduire à une refonte complète de l'articulation de ce Vocabulaire, précisément pour chercher à en mettre les définitions en meilleure interligence.



Concepts fondamentaux (ébauche)

"La pensée est le discours que l'âme se tient à elle-même sur ce qu'elle examine" (Platon) C'est par là une réflexion psychique, consciente et librement gouvernée sur ce qu'elle croit discerner à partir de sa connaissance.

Etymologiquement, la topologie, est l'étude des lieux. Dans une vision étendue de la réalité complexe elle concerne les relations qui existe entre les différents points d'un espace plus que les distances (phyisiques, temporelle, sémantiques) qui les séparent. Son propos est d'analyser l'intrastructure des espaces réticulés et des agoras quantifiées. Elle s'attache aux interconnexions (inter, intra, hyper liens, chemins, routage) et à leur typologie. A partir de cela l'orthotopologie va se préoccpuer de la meilleure compréhension de la complexité présentée, en s'appuyant sur une orthotypologie notionnelle des concepts utilisée par la sociétalité concernée.

Le concept fondamental et neutre à tout observé par les sens ou examiné par la pensée est celui d’eccéité reliable : ce "ce" que l'on va étudier, utiliser, documenter relativement et relationnellement aux autres.

  • Les eccéités que l'on peut observer sont des observables
  • à travers des phénomènes disposant d'un manifeste qui le décrit.
  • les eccéités que l'on ne peut observer qu'à travers les eccéités dont elles traitent sont les idées;
  • une n-eccéité est un groupe identifié de n ecceités.
  • les liens sont les relations que les eccéités ont entre-elles formant ainsi des séquences. Ils sont :
  • passifs : ils n'exercent qu'une correspondance.
  • actifs : imposant une tensions aux contraintes de ce qu'ils relient.
  • l'éccéité est par son mouvement/vie le "quantum de la continuité" scandé par le temps de ses micro-état en micro-état. C'est par là qu'un micro-état quantique ne saurait être défini et calculé qu'à partir du micro-état précédent.

Trois notions sont donc liée :

  • ecceité : l'ensemble des caractéristiques, matérielles ou immatérielles, qui fait qu'une chose est une chose particulière. Il s'agit de son essence particulière qui permet de la distinguer de toutes les autres.
  • quidité : l'essence (méta-données) commune à un groupe, et qui est classiquement exprimable par une définition (« un banc est un artefact pour s'asseoir »).
Une individuation spécifique (ipséité) est nécessaire pour en faire une ecceité : cette occurence là de la quidité.
  • ipseité : ce qui fait qu'une ecceité n'est pas réductible à une autre. Ceci sera à rechercher parmi ses syllo-données (intelligence, ce qui la relie à une ou plusieurs ecceités) puisque l'essence sera la même.

Une topologie générale est que les eccéités sont divisibles en :

  • monades : avec un passé, un présent et un possible qui sont :
  • soit des êtres persistants capables :
  • de reflets (images)
  • de reproduction à travers des germens conduisant à une génomique.
  • soit des existants reconnus par leur manifeste.
  • images : ressemblant à un être.
  • imaginaires : dont le manifeste est inventé et peut conduire à l'illusion.
  • climat : dont le manifeste situationnel reste au niveau subliminal du champ : il ne donne pas lieu à phénomène mais conditionne l'entier possible.

Dans un premier temps d'analyse nous ferons :

a) l'hypothèse ontologique suivante :

Le manège universel est celui

  • de l'Etre,
agent 
ecceité qui exerce une action.
étant 
cf. infra.
  • du Faire
procès 
notion générale en laquelle se résolvent les différentes notions requises par l'action.
actant 
eccéité qui participe d'une manière quelconque au procès
  • et du Fait.
effectif 
contexte actant.
existant 
eccéité ou lien qui occupe une place dans l'espace, le temps, ou la pensée.

Les eccéités souvernaines sont des lieux physiques ou virtuels essentiellement insécables qui ne sont placés sous l'autorité d'aucune autre ecceité et qui ont un unique contrôle sur les gens et substances qui y vivent ou en relèvent ("they are the physical and virtual places that do not fall under the power of others and such have sole control over the people that live/belong there.")


Cette vision est occidentale dans son expression originelle. Toutefois l'approche agorique montre une convergence avec les conséquences de la pensée orientale dans l'expression de la vision globale débattue pour les spécifications des protocoles algorithmes.

b) l'hypothèse terminologique suivante :

une eccéité présente sa substance selon trois perspectives :

  • sa forme qui sera la consolidation de ses données perceptibles.
  • son essence qui sera la consolidation des données sur ses données perceptibles, ou métadonnées
  • son intelligence qui sera le maillage interne ou externe des liens stricts ou conditionnels entre ses données, ou syllodonnées

Attention : nous sommes ici au coeur du système existentiel. Considérer la notion de Monade agorique. Les notions introduites ici doivent être affinées à partir de l'expérimentation de logiciels et de relationnels informatiques éccéitaires (c'est à dire, propres à une ecceité).

entéléchie 
ce qui en conserve l'existence par énaction autopoiétique.
syndérèse 
notion souvent affectée par une vision théologique (donc impropre dans le sens de "non-propre"). Il s'agit de l'auto-conservation de la raison, c'est à dire de la faculté fonctionnelle d'actionner/superviser l'entélechie.
conscience 
la capacité d'auto-contrôle de la syndérèse par sa science propre de la situation. Elle va tenter de corriger les inclinaisons inadéquates.
décision 
la décision consiste en l'augmentation voulue déterminante d'une inclinaison. La décision ne doit pas être confondue avec l'action.
inclinaison 
pondération de la syndérèse qui va affecter l'entélechie dans la prioritisation de ses possibilités. C'est ainsi que "tout va au premier possible".
disponibilité 
capacité à considérer le plus large champs d'options. Elle est limitée par la liberté de réduire ces options à ce qui est préconsidéré comme favorable par la syndérèse, qui estime le favorable comme un bien et le défavorable comme un mal sous le contrôle de la conscience.

c) Nous ferons également l'hypothèse dynamique du principe de "primopossibilité" de l'énaction

un microétat ne peut conduire qu'au premier des microétats possibles selon la somme agorique (synergie') de toutes les influences pondérées résolues auxquelles il est soumis (notée alpha de 0 à infini). Ceci est en quoi le "tout est supérieur à la somme des parties".

résolu 
correspond au principe agorique du tiers conclus au terme d'une résolution des influences considérées. Le niveau de résolution de cette conclusion va définir le degré d'incertitude qui se traduira par un résultat statistique. L'univers n'est pas statistique : la vison que nous en avons à raison de notre capacité de résolution, l'est.
énaction 
transformation d'une action subie en une réaction infligée. La cybernétique est la séquence fondamentale de toute existant : action -> énaction -> réaction.
autopoièse 
énaction du réseau de processus qui assure l'auto-maintenance du réseau entéléchique d'une eccéité face aux perturbations externes qu'elle doit compenser.
étant 
un existant dont l’entéléchie n'est pas dégradée par son énaction.
cérébrique 
discipline/technologies de l'énaction. Il existe trois pôles cérébriques : énactuel (le faire), naturel (cerveau) et artificiel (processeur).
agora
espace relationnel des espaces relationnels d'eccéités décrites par leurs données (forme), leurs métadonnées [données sur les données] (essence), et leurs syllodonnées [données entre les données] (intelligence). La dynamique d'une agora résulte de l'adaptation conditionnelle des données, métadonnées et syllodonnées à ses microétats dont la succession (en général trop complexe pour être réversible) constitue le temps.
cause 
« Une cause très petite, qui nous échappe, détermine un effet considérable que nous ne pouvons pas ne pas voir, et alors nous disons que cet effet est dû au hasard. Si nous connaissions exactement les lois de la nature et la situation de l’univers à l’instant initial, nous pourrions prédire exactement la situation de ce même univers à un instant ultérieur... » Henri Poincaré (mémoire de Stockholm (1889))
graphe 
ensemble de points reliés par des liens. Dans un système logique la priorité est donnée à la dialectique des liens. Dans un système cybernétique la priorité est donnée à l'énaction des points conduisant à la réaction à l'action d'un seul lien. Dans un système agorique l'ensemble des tensions passives et/ou actives de liens est globalement confrontée aux tensions locales des points (maillage de la tenségrité).
information
ce qui constitue ou augmente la connaissance.
communication
rendre locale une information distante.
intellition
intelliger, perception par l'intelligence, émergence d'information à partir de la connaissance.
intelliteur 
processeur d'intellition. A priori un cogiteur est un processeur qui route la pensée à travers une ontographie de liens existants. Un intelliteur est un processus de construction de liens (syllogies) par syllogismes au sein d'une ontologie.
logiciel 
ensemble des déclarations, logarithmes, protocoles, et instructions interprétables répondant aux besoins de traitement des processus d'une eccéité.
agoriciel 
logiciel d'une agora d'eccéités.
utilisationnel 
capacité d'utiliser ce qui est disponible. La notion a été travaillée par Milton Erikson en ce qui concerne la cérébrique naturelle (découvrir et utiliser ce que la personnalité de chacun met à sa disposition). Elle s'étend maintenant à la cérébrique artificielle et à son extension par la digitalisation des espaces relationnels et leur utilisation de leur face numérique.
agorèse 
à l'émergence agorique polylectique ce que la synthèse est à la conclusion de logique dialectique. Synthèse agorique (holisme polylectique) où tout s'amalgame convenablement. Elle sera intellitionnelle dans le cas où l'amalgame complet requiert une proposition qui manque et qui devra être supposée. Elle sera syllogistique dans le cas où l'amalgame complet implique une proposition nouvelle qui en découle nécessairement. La différence entre la qualité intellitionnelle et syllogistique d'une agorèse sur un domaine n'impliquant pas l'intellition concernée est à approfondir.

d) gouvernance

Le terme Gouvernance est ici compris pour désigner ce qui est à l'agencement ce que la dynamique est à la statique de ses conditions initiales.
La gouvernance devrait donc :
  • mettre en jeu la cybernétique tensorielle des syllodonnées de la tenségrité des agoras selon les données de la logique énactive de leurs nodes à raison des contraintes de leurs métadonnées.
  • montrer les relations d'intergouvernance entre agoras.
  • dégager les moyens, méthodes, tactiques et stratégies de manipulation et d'automanipulation des gouvernances.
Une attention particulière sera portée à la gouvernance personnelle humaine et ses différents cadres : individu, couple, famille, dialogique, polylogue, communauté, cité, nation, holocité, mondialité, globalité.
Elle s'attachera aussi à l'étude d'une théorie de l'"argora correct" et à l'approfondissament d'une théorie des climats agoriques.

Métrique

Une métrique est le système de la mesure au sein d'un espace ou d'une variété quelconque.

  • le temps est la métrique du travail matérielle.
  • la monnaie est la métrique du travail humain.

Datamasse

Note : les mots cités ici en latin neutre pluriel (suffixe "-a") sont utilisés tels quels en anglais et doivent être compris avec un suffixe "-ées" en français. Les suffixes "-um"/"-ée" singuliers identifient leurs atomes constitutifs.

masse
Quantité importante et homogène. Ce qui est perçu dans son ensemble. Grande quantité de choses de même nature qui forment un ensemble. Groupe très nombreux d'êtres vivants. La majorité, le plus grand nombre.
multitude
grande quantité de choses de même nature considérées dans leur individualité; population sans contrat social avec une autorité souveraine.
data
atome de l'information donnée par le sujet [être ou existant, c'est à dire indépendant du temps ou non].
Académie française (conception utilitariste) : Représentation d'une information sous une forme conventionnelle adaptée à son exploitation. Le traitement automatique des données. Une banque, une base de données.
datum 
particule unitraire de la granularité de la donnée considérée. Le bit est un datum des données binaire. Le digit (latin digitus, unité des longueurs) en est l'expression quantifiée ex. un datum de deux digits.
metadata 
données sur les données. Pouvant être variables (actives) conditionnellement ou non.
syllodata 
données entre les données (liées). Pouvant être variables (actives) conditionnellement ou non.
rosace 
sphère hiérarchisée des barycentres des diktèmes des multi-niveaux de syllodonnées d'une eccéité.
acta
atome du faire.
facta
atome du fait.
capta
ce qui est capté de l'information communiquée (entropique par rapport à la donnée). Sa observation en continuité est un phénomène symbolique (d'autres peuvent le voir différement).
stipa
ce qui est mis en valeur dans le cadre d'un savoir (de "stipe, fr; stipes, lat" tronc)
stipe 
tronc de savoir organisé.
stipulaire 
domaine, ramification de stipulats, identification d'un stipulat.
stipulat
sémantique précisément énoncée de la stipa, stipulée de façon polynyme.
stipulation 
description de référence d'un savoir.
polynyme 
synonyme sémantique strict dans une autre langue.
stipulé
texte de la stipulation.
antonyme
Mot qui a un sens opposé à un autre.
holonyme
Terme lié à un autre de la même langue par une relation d’holonymie, c’est-à-dire de tout à partie. Corps est un holonyme de bras, maison est un holonyme de toit.
homonyme
Mot identique par la prononciation (homophone) ou par la graphie (homographe), mais de sens différent.
hyperonyme
mot dont le sens inclut celui d’un autre mot. "fruit" est un hyperonyme de "pomme" et de "cerise", et "animal" est un hyperonyme de "chat" et de "chien".
méronyme
Terme lié à un autre d’une même langue par une relation sémantique de partie à tout. Bras est un méronyme de corps, de même que toit est un méronyme de maison.
paronyme
Mot dont la ressemblance (en particulier phonétique) avec un autre mot entraîne de fréquentes confusions. Conjecture et conjoncture, irruption et éruption, sont des paronymes
synonyme
Qui a le même sens qu’un autre mot ou une signification presque semblable.
tracta
ce qui est discerné par l'intellition (néguentropie de la donnée restaurée/étendues par l'intellition) dans le cadre d'une mise en perspective de l'objet de la donnée. Sa restitution va être la reconstitution organisée d'un diktème (de diktyos : réseau) qui relève de liens reconstruits par l'imaginaire à partir de la mise en cohérence [intellition] des capta).
intellita
tracta acceptées (considérées comme vérifiées) par l'observateur.
tenségrité
"des ilots de contraintes dans un océan de tensions" (son inventeur, Richard Buckminster Fuller). Exemple : le maillage volumétrique des géodes
schéma 
Plan conceptuel d'un construit matériel ou idéel.
modèle 
plan fonctionnel d'un construit matériel ou idéel.
singularity
when (human) society extends by way of something that it must retain to remain the (human) society.

Syllogistique

syllogisme 
un discours dans lequel, certaines choses étant posées, quelque chose d'autre que ces données en découle nécessairement par le seul fait de ces données.
problématique
repose sur des prémisses vraisemblables.
assertorique
repose sur des prémisses affirmées (information ?)
apodictique
repose sur des prémisses nécessaires (intellition ?)
logique 
enchainement raisonnable de syllogismes dialectiques.
cybernétique 
agrégation mécanique de syllogismes monolectiques.
agorique 
émergence réflexive de syllogismes polylectiques.
sorite 
enchaînement linéaire de syllogismes.
réticat 
maillage de syllogismes résolu par l'émergence d'une intellition.

Intrajacence

réalité
la pensée humaine cherche à comprendre depuis des millénaires ce qu'est la réalité et son pourquoi. Le but d'ALFA est d'en documenter une possible métaphore, ou architectonie (cadre architectonique), qui permette d'en modéliser un comment (techne) [mais non le "pouquoi" (episteme) qui sera étudié en métaphysique] externement cohérent concernant les mouvements de sa substance à partir de :
  • l'expérience dont nous tirons l'information de ses données;
  • la connaissance (collection des données) que nous étendons par la communication mutuelle de ces données et de leurs métadonnées : les données sur les données.
  • l'intelligence que nous discernons par l'intellition de ses syllodonnées : les données entre ses données (constructrices des syllogies dont le faisceau appliqué aux prémisses soutient le syllogisme) . Ceci nous permet de consolider la connaissance en savoir ou en croyance selon l'importance accordée à l'intuition dans l'intellition.
personnalité 
vision autonome de la réalité par une eccéité.
personne 
eccéité ayant conscience de sa personnalité
personnage 
métapersonnalité réelle ou artificielle.
virtualité 
vision paramétrée de la réalité pour l'étendre, l'ajuster et/ou la partager à plusieurs
entropie 
valeur du microétat de sa propre évolution fournie par l'ordinateur quantique que forme l'Univers.
architectonie
schéma cohérent de l'univers partageable par la cérébrique des hommes et des machines d'un espace relationnel pour y faciliter l'intercompréhension.
Principe d'extension
perçu à partir des réflexions de Leibnitz et Chaitin : "plus simple les prémisses, plus riche l'émergence". Le propos est donc qu'ALFA puisse être la racine la plus simple qui puisse porter l'émergence compréhensive la plus large.
Principe de primo-possibilité 
l'évolution de l'univers va quantiquement de microétat en microétat en suivant la pente de plus grande possibilité (premier possible).
Principe de précaution 
rôle de l'Etat et devoir de chacun à intégrer la dimension temps dans ses considérations d'innovation technique commune.
libre-arbitre 
le libre-arbitre est la capacité de modifier l'ordre de primo-possibilité.
contre-guerre 
actions de précaution basées sur le principe de moindre violence.
simplicité
caractère de ce qui est monadique. Par extension directe : ce qui demande un moindre codage.
complexité
moindre codage d'un système. Donc : simplification néguentropique de la simplicité.
complication
codage inutile.
intrajacence 
par nature la complexité est intrajacente à la réalité. Nous avons l'habitude d'une approche de la réalité graduée par nos sens qui ne la découvrent que progressivement (exemple : à travers un microscope pour la vue) : nous l'avons appelé "sous-jacence". L'intellition (perception par intellection) nous permet d'approcher la complexité comme n'étant pas sous-ajoutée mais intrinsèquement interliée (syllodonnées) à l'intérieur même de la réalité.
chaos
codage insuffisant à la cohérence.
hasard
réduction ultime du codage d'une valeur.
criticalité 
contradiction entropique à la complexification.
auto-organisation critique 
passé un seuil critique de complexité, les systèmes peuvent changer d'état, ou émerger d'une phase instable en une phase stable. Le devis énergétique (amorçage -> résultat) est libératoire (tremblement de terre, réaction nucléaire, révolution, catalyse, etc.)

Théogonie

Le Divin, au singulier ou au pluriel, est bien évidement un sujet qu'une architectonie doit intégrer de manière claire, tout en évitant de se désiquilibrer à son sujet. Le mieux est sans doute de donner une définition de Dieu, comme pour toute autre eccéité, mais à sa propre mesure et à sa place, ce qui n'affectera pas les raisonnements faits en dehors d'elle, aussi complet soient ils. Souvenons-nous que le propos poursuivi n'est pas une architectonie pour des Hommes pouvant être "à la ressemblance de Dieu", mais pour des machines devant être "à la convenance" de chacun des Hommes.

Dieu 
Qui a la capacité, si c'est possible, d'avoir imaginé ce que l'Homme est capable de découvrir et de comprendre.
Homme 
nous.
Machine 
ce que l'homme crée à son image partielle pour lui faciliter la vie dans un de ses domaines d'activité. La machine est machination dans la vie poliique de la société des hommes, elle est une machine à faire dans l'industrie des choses, elle devient machine à penser et à se souvenir dans la vie cérébrique. Certain en veulent faire une extension d'un homme devenu post-humain (ex. Borgs) les autres la comprenne comme un auxiliaire de l'homme doublement sage (Homo Sapiens Sapiens) sur le monde et sur nous-mêmes.
Réseau 
La notion de maillage de l'unique inseccable (atome de Démocrite) est renouvelée à notre époque par le paradigme imprédicatif (lorsqu'un objet parle de lui-même) de Louis Pouzin "le réseau des réseaux" (en fait "le PSN des PSN" [Packet Switch Network] où la structure intime du datagramme est elle-même impliquée). Expliquant le comment du "tout plus grand que la somme de ses parties" d'Aristote, il montre en effet que tout est réseau de réseau, où tout est extérieurement et intérieurement node et lien ; avec le butoir de la quantification trouvée dans le discontinu.

Vie du réseau

Fabulerie (nf.) 
Intervention dans un débat qui n'apporte aucun élément de fond (même pas en apparence) et témoigne de la volonté de l'auteur de ne pas voir ce débat se poursuivre.
La fabulerie n'est pas forcément explicite et peut tendre à fermer le débat de différentes manières par exemple (mais de manière non exhaustive) :
  • en faisant référence à une prétendue autorité («untel a déjà tranché ce sujet»),
  • en cherchant à décourager les participants en niant l'utilité de leur contribution ou leur légitimité
  • en dénigrant l'ensemble du débat («ceci est un troll»)
En dehors de l'aspect insultant et irrespectueux de la fabulerie envers les participants, elle indique un sentiment de supériorité son auteur qui s'autorise à juger la valeur du débat des autres et de nuire à leur liberté d'expression.
Internet (nm.) 
  1. Miracle technologique consitant à affranchir les distances entre les individus et à permettre de multiplier à loisir les biens immatériels tels que la culture (voir : multiplication des pains).
  2. Internet Protocol : protocole de niveau 3 dans la classification OSI.
  3. Par abus de langage : ensemble des protocoles et par extension des services permis sur un réseau neutre par-dessus IP (voir ci-dessus «Internet Protocol»)
Troll (nm.) 
  1. Discussion qui embarasse et dont on dénonce la forme pour mieux évincer le fond, ou qu'on cherche à stériliser en faisant diverger le sujet autant que possible de la question de fond.
  2. Personne participant à une discussion et qu'on trouve commode de discréditer par cette appellation, généralement pour tenter de neutraliser ses propos.