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Ceci requiert des mots nouveaux '''précis''' pour décrire des concepts, notions, situations, configurations '''nouvelles'''. Il est vraisemblable que ces mots se créent, se précisent ou disparaissent au fur et à mesure des spéculations et de la mise en cohérence de l''''architectonie libre/free architectony''' (ALFA) poursuivie. | Ceci requiert des mots nouveaux '''précis''' pour décrire des concepts, notions, situations, configurations '''nouvelles'''. Il est vraisemblable que ces mots se créent, se précisent ou disparaissent au fur et à mesure des spéculations et de la mise en cohérence de l''''architectonie libre/free architectony''' (ALFA) poursuivie. |
Version du 20 avril 2015 à 14:34
Le domaine de recherche du LERDA est hautement spéculatif puisqu'il porte sur une formulation architectonique (architectonie) basée sur l'exploration de sa propre architectonie selon une méthode intellectuelle qui en est dérivée (agorique). Cette approche, appelée imprédication, est en quelque sorte comme compiler un compilateur dans son propre nouveau langage selon une méthode de programmation encore inconnue qu'il s'agit ainsi d'explorer.
Ceci requiert des mots nouveaux précis pour décrire des concepts, notions, situations, configurations nouvelles. Il est vraisemblable que ces mots se créent, se précisent ou disparaissent au fur et à mesure des spéculations et de la mise en cohérence de l'architectonie libre/free architectony (ALFA) poursuivie.
Attention : le but de cette recherche est purement technique (le comment des choses) et non epistémologique (le pourquoi des choses). Le contexte est l'écriture de spécifications (algorithmes et protocoles) pour l'émulation informatique et la desserte opérationnelle du catenet (cf. infra - diktyologie) de la réalité. Les mots et concepts évoqués doivent donc avoir une contrepartie directe
- en numéralité (programmation fonctionnelle, analogique, lissage, continuité, prégnance, dérivabilité, etc.)
- et en digitalité (mathématiques discrètes, catalogique, incrémental, quantification, discontinuité, singularité, non dérivabilité, listes, etc.)
.
Sommaire
Concepts fondamentaux
"La pensée est le discours que l'âme se tient à elle-même sur ce qu'elle examine" (Platon) C'est par là une réflexion psychique, consciente et librement gouvernée sur ce qu'elle croit discerner à partir de sa connaissance.
Le concept fondamental et neutre à tout examiné par la pensée est celui d’eccéité reliable : ce "ce" que l'on va étudier, utiliser, documenter relativement/relationnellement aux autres.
- Les eccéités que l'on peut observer sont des observables
- à travers des phénomènes disposant d'un manifeste qui le décrit.
- les eccéités que l'on ne peut observer qu'à travers les eccéités dont elles traitent sont les idées;
- une n-eccéité est un groupe identifié de n ecceités.
- les liens sont les relations que les eccéités ont entre-elles formant ainsi des séquences. Ils sont :
- passifs : ils n'exercent qu'une correspondance.
- actifs : imposant une tensions aux contraintes de ce qu'ils relient.
Une topologie générale est que les eccéités sont divisibles en :
- monades : avec un passé, un présent et un possible qui sont
- soit des êtres persistants capables :
- de reflets (images)
- de reproduction à travers des germens conduisant à une génomique.
- soit des existants reconnus par leur manifeste.
- images : ressemblant à un être.
- imaginaires : dont le manifeste est inventé et peut conduire à l'illusion.
- climat : dont le manifeste reste au niveau subliminal et ne donne pas lieu à phénomène.
Dans un premier temps d'analyse nous ferons
a) l'hypothèse ontologique suivante :
Le manège universel est celui
- de l'Etre,
- agent
- ecceité qui exerce une action.
- étant
- cf. infra.
- du Faire
- procès
- notion générale en laquelle se résolvent les différentes notions requises par l'action.
- actant
- eccéité qui participe d'une manière quelconque au procès
- et du Fait.
- effectif
- contexte actant.
- existant
- eccéité ou lien qui occupe une place dans l'espace, le temps, ou la pensée.
b) l'hypothèse terminologique suivante :
une eccéité présente sa substance selon trois perspectives :
- sa forme qui sera la consolidation de ses données perceptibles.
- son essence qui sera la consolidation des données sur ses données perceptibles, ou métadonnées
- son intelligence qui sera le maillage interne ou externe des liens stricts ou conditionnels entre ses données, ou syllodonnées
- entéléchie
- ce qui en conserve l'existence par énaction autopoiétique.
c) Nous ferons également l'hypothèse dynamique du principe de "primopossibilité" de l'énaction
un microétat ne peut conduire qu'au premier des microétats possibles selon la somme agorique (synergie') de toutes les influences pondérées résolues auxquelles il est soumis (notée alpha de 0 à infini). Ceci est en quoi le "tout est supérieur à la somme des parties".
- résolu
- correspond au principe agorique du tiers conclus au terme d'une résolution des influences considérées. Le niveau de résolution de cette conclusion va définir le degré d'incertitude qui se traduira par un résultat statistique. L'univers n'est pas statistique : la vison que nous en avons à raison de notre capacité de résolution, l'est.
- énaction
- transformation d'une action subie en une réaction infligée. La cybernétique est la séquence fondamentale de toute existant : action -> énaction -> réaction.
- autopoièse
- énaction du réseau de processus qui assure l'auto-maintenance du réseau entéléchique d'une eccéité face aux perturbations externes qu'elle doit compenser.
- étant
- un existant dont l’entéléchie n'est pas dégradée par son énaction.
- cérébrique
- discipline/technologies de l'énaction. Il existe trois pôles cérébriques : énactuel (le faire), naturel (cerveau) et artificiel (processeur).
- agora
- espace relationnel des espaces relationnels d'eccéités décrites par leurs données (forme), leurs métadonnées [données sur les données] (essence), et leurs syllodonnées [données entre les données] (intelligence). La dynamique d'une agora résulte de l'adaptation conditionnelle des données, métadonnées et syllodonnées à ses microétats dont la succession (en général trop complexe pour être réversible) constitue le temps.
- cause
- « Une cause très petite, qui nous échappe, détermine un effet considérable que nous ne pouvons pas ne pas voir, et alors nous disons que cet effet est dû au hasard. Si nous connaissions exactement les lois de la nature et la situation de l’univers à l’instant initial, nous pourrions prédire exactement la situation de ce même univers à un instant ultérieur... » Henri Poincaré (mémoire de Stockholm (1889))
- graphe
- ensemble de points reliés par des liens. Dans un système logique la priorité est donnée à la dialectique des liens. Dans un système cybernétique la priorité est donnée à l'énaction des points conduisant à la réaction à l'action d'un seul lien. Dans un système agorique l'ensemble des tensions passives et/ou actives de liens est globalement confrontée aux tensions locales des points (maillage de la tenségrité).
- information
- ce qui constitue ou augmente la connaissance.
- communication
- rendre locale une information distante.
- intellition
- émergence d'information à partir de la connaissance.
- logiciel
- ensemble des déclarations, logarithmes, protocoles, et instructions interprétables répondant aux besoins de traitement des processus d'une eccéité.
- agoriciel
- logiciel d'une agora d'eccéités.
- utilisationnel
- capacité d'utiliser ce qui est disponible. La notion a été travaillée par Milton Erikson en ce qui concerne la cérébrique naturelle (découvrir et utiliser ce que la personnalité de chacun met à sa disposition). Elle s'étend maintenant à la cérébrique artificielle et à son extension par la digitalisation des espaces relationnels et leur utilisation de leur face numérique.
Datamasse
Note : les mots cités ici en latin neutre pluriel (suffixe "-a") sont utilisés tels quels en anglais et doivent être compris avec un suffixe "-ées" en français. Les suffixes "-um"/"-ée" singuliers identifient leurs atomes constitutifs.
- masse
- Quantité importante et homogène. Ce qui est perçu dans son ensemble. Grande quantité de choses de même nature qui forment un ensemble. Groupe très nombreux d'êtres vivants. La majorité, le plus grand nombre.
- multitude
- grande quantité de choses de même nature considérées dans leur individualité; population sans contrat social avec une autorité souveraine.
- data
- atome de l'information donnée par le sujet [être ou existant, c'est à dire indépendant du temps ou non]. La conjugaison de ses discontinuités est un système réel.
- metadata
- données sur les données. Pouvant être variables (actives) conditionnellement ou non.
- syllodata
- données entre les données (liées). Pouvant être variables (actives) conditionnellement ou non.
- rosace
- sphère hiérarchisée des barycentres des diktèmes des multi-niveaux de syllodonnées d'une eccéité.
- acta
- atome du faire.
- facta
- atome du fait.
- capta
- ce qui est capté de l'information communiquée (entropique par rapport à la donnée). Sa observation en continuité est un phénomène symbolique (d'autres peuvent le voir différement).
- stipa
- ce qui est mis en valeur dans le cadre d'un savoir (de "stipe, fr; stipes, lat" tronc)
- stipe
- tronc de savoir organisé.
- stipulaire
- domaine, ramification de stipulats, identification d'un stipulat.
- stipulat
- sémantique précisément énoncée de la stipa, stipulée de façon polynyme.
- stipulation
- description de référence d'un savoir.
- polynyme
- synonyme sémantique strict dans une autre langue.
- stipulé
- texte de la stipulation.
- tracta
- ce qui est discerné par l'intellition (néguentropie de la donnée restaurée/étendues par l'intellition) dans le cadre d'une mise en perspective de l'objet de la donnée. Sa restitution va être la reconstitution organisée d'un diktème (de diktyos : réseau) qui relève de liens reconstruits par l'imaginaire à partir de la mise en cohérence [intellition] des capta).
- tenségrité
- "des ilots de contraintes dans un océan de tensions" (son inventeur, Richard Buckminster Fuller). Exemple : le maillage volumétrique des géodes
- schéma
- Plan conceptuel d'un construit matériel ou idéel.
- modèle
- plan fonctionnel d'un construit matériel ou idéel.
- singularity
- when (human) society extends by way of something that it must retain to remain the (human) society.
Syllogistique
- syllogisme
- un discours dans lequel, certaines choses étant posées, quelque chose d'autre que ces données en découle nécessairement par le seul fait de ces données.
- problématique
- repose sur des prémisses vraisemblables.
- assertorique
- repose sur des prémisses affirmées (information ?)
- apodictique
- repose sur des prémisses nécessaires (intellition ?)
- logique
- enchainement raisonnable de syllogismes dialectiques.
- cybernétique
- agrégation mécanique de syllogismes monolectiques.
- agorique
- émergence réflexive de syllogismes polylectiques.
- sorite
- enchaînement linéaire de syllogismes.
Réalité
- réalité
- la pensée humaine cherche à comprendre depuis des millénaires ce qu'est la réalité et son pourquoi. Le but d'ALFA est d'en documenter une possible métaphore, ou architectonie (cadre architectonique), qui permette d'en modéliser un comment (techne) [mais non le "pouquoi" (episteme) qui sera étudié en métaphysique] externement cohérent concernant les mouvements de sa substance à partir de :
- l'expérience dont nous tirons l'information de ses données;
- la connaissance (collection des données) que nous étendons par la communication mutuelle de ces données et de leurs métadonnées : les données sur les données.
- l'intelligence que nous discernons par l'intellition de ses syllodonnées : les données entre ses données. Ceci nous permet de consolider la connaissance en savoir ou en croyance selon l'importance accordée à l'intuition dans l'intellition.
- personnalité
- vision autonome de la réalité par une eccéité.
- personne
- eccéité ayant conscience de sa personnalité
- personnage
- métapersonnalité réelle ou artificielle.
- virtualité
- vision paramétrée de la réalité pour l'étendre, l'ajuster et/ou la partager à plusieurs
- entropie
- valeur du microétat de sa propre évolution fournie par l'ordinateur quantique que forme l'Univers.
- architectonie
- schéma cohérent de l'univers partageable par la cérébrique des hommes et des machines d'un espace relationnel pour y faciliter l'intercompréhension.
- Principe d'extension
- perçu à partir des réflexions de Leibnitz et Chaitin : "plus simple les prémisses, plus riche l'émergence". Le propos est donc qu'ALFA puisse être la racine la plus simple qui puisse porter l'émergence compréhensive la plus large.
- Principe de primo-possibilité
- l'évolution de l'univers va quantiquement de microétat en microétat en suivant la pente de plus grande possibilité (premier possible).
- Principe de précaution
- rôle de l'Etat et devoir de chacun à intégrer la dimension temps dans ses considérations d'innovation technique commune.
- libre-arbitre
- le libre-arbitre est la capacité de modifier l'ordre de primo-possibilité.
- contre-guerre
- actions de précaution basées sur le principe de moindre violence.
- simplicité
- caractère de ce qui est monadique. Par extension directe : ce qui demande un moindre codage.
- complexité
- moindre codage d'un système. Donc : simplification néguentropique de la simplicité.
- complication
- codage inutile.
- chaos
- codage insuffisant à la cohérence.
- hasard
- réduction ultime du codage d'une valeur.
- criticalité
- contradiction entropique à la complexification.
- auto-organisation critique
- passé un seuil critique de complexité, les systèmes peuvent changer d'état, ou émerger d'une phase instable en une phase stable. Le devis énergétique (amorçage -> résultat) est libératoire (tremblement de terre, réaction nucléaire, révolution, catalyse, etc.)
Topologie
- espèce
- ensemble d’eccéités stable doté de caractéristiques communes.
- objet
- eccéité considérée de l'extérieur comme autonome.
- sujet
- eccéité considérée de l'intérieur comme autonome.
- trajet
- eccéité considérée sous l'angle de son évolution passée, présente et possible.
- projet
- eccéité considérée de l'antérieur comme autonome.
- rejet
- opposition au projet.
- forjet
- saillies particulières d'une eccéité par rapport à son espèce.
- surjet
- ensemble des liens (syllodonnées) communs à deux eccéités : effet de bord.
- monade
- eccéité considérée dans son entéléchie entière et éternelle.
- système
- eccéité construite traitée comme une entité fermée ("toutes choses égales par ailleurs").
- diktème
- ensemble d’eccéités discernées comme dotées d'une entéléchie mutuelle (en réseau) autonome.
- initème
- système des conditions initiales conditionnant ou ayant conditionné le trajet d'un système.
- mouvance
- ensemble des eccéités dont le mouvement de l'une implique les autres.
- péritème
- périphérie du système, interface entre l'endotème et l'exotème. Il en sera perçu comme l'objet et la forme.
- exotème
- tout ce qui peu, a pu, pourrait interagir externement avec le système.
- amphitème
- frontière d'un diktème regroupant divers systèmes
- endotème
- partie interne d'un système. Ce sera le sujet.
- potentème/potème
- ensemble des possibles dans l'évolution d'un système ou d'un diktème.
- fractème
- motif fractal, c'est à dire reproductible sans acception de l'échelle.
Diktyologie
- Catenet
- maillage/concaténation global des resources partagées du réseau des réseaux (Louis Pouzin) digitaux.
- VGN
- utilisation localisée de sa globalité digitale. (Particulier au réseau considéré - Vint Cerf).
- Cyberespace
- tout ce qui peut être atteint à travers le catenet en mode discret (digital) ou lissé (numérique).
- Plex
- entrelacs d'une simplification de simplifications.
Codification
- informatique
- traitement automatique de l'information via l’exécution de programmes informatiques par des processeurs (machines), conduisant à deux branches : l'une, de nature théorique, qui concerne la définition de concepts et modèles, et l'autre, de nature pratique, qui s'intéresse aux techniques concrètes d'implantation et de mise en œuvre sur le terrain.
- codification
- mise en forme de suites algorithmiques exécutables par des machines.
- algorithme
- suite finie et non ambiguë d'instructions permettant d'adresser un besoin.
- protocole
- algorithme partagé complété par le jeu de conventions qui en facilite le processus sans faire en faire directement partie.
- programme
- séquence d'instructions spécifiant pas à pas les opérations à effectuer par une machine.
- variable
- symbole qui associe un nom (l'identifiant) à une valeur. La valeur peut être de quelque type de donnée que ce soit. Le nom doit être un identifiant unique. Les variables peuvent changer de valeur au cours du temps (dynamique), ou rester figée dans le temps (statique), notamment en programmation fonctionnelle.
- constante
- une constante est un symbole associé à une valeur fixe. Syntaxiquement, cet identificateur a tous les aspects d'une variable. Cependant, il lui est affecté une valeur définie, c'est-à-dire constante,
- émmersive
- symbole qui associe un identifiant unique à une valeur indépendante externe pouvant être de n'importe quel type de donnée et rendant compte au cours du temps du climat dans lequel opère le programme.
Non-linéarité
On nomme effets non linéaires des effets qui ne se produisent pas de façon directement proportionnelle à l'action. C'est le cas de la plupart des effets du monde réel, et la raison de la difficulté à reproduire fidèlement des informations par des techniques analogiques. Ce dont nous faisons l'hypothèse est qu'il s'agit d'une attitude d'auto-organisation critique de l'énaction (cf. chaine cybernétique : Action -> Enaction -> Réaction mise en évidence dans le cas des science sociales par Varella).
- Seuil critique
- En dessous d'une certaine valeur, rien ne se passe. Au-dessus, un effet commence. C'est le cas pour une photorésistance ou une pellicule photographique.
- Saturation
- Au-delà d'une certaine valeur d'entrée, la valeur de sortie ne change plus. C'est le cas pour la saturation d'un amplificateur, par exemple.
- Hystérésis
- Une même valeur d'entrée correspondra à des valeurs différentes de sortie selon que l'entrée est en croissance ou en décroissance.
- Quantification (ou « bruit discret »)
- Quand la valeur d'entrée augmente de façon continue, celle de sortie ne change que par paliers Les effets non linéaires sont à la base de nombreux phénomènes de type chaotique.
- Granularité
- Concerne les systèmes dont les évolutions ne sont pas continues mais sont dites "discrètes", par petites quantités ou paliers
Orthogonalité
Domaine de recherche exploratoire.
La séparation mutuelle de modes de pensée résulterait-elle d'espaces de pensée aux dimensions différentes, (dont la "viabilité" est vérifiée par l'articulation du protocole cérébrique d'une langue naturelle) ? Tels que :
- unaire
- monade. monolectique. Etre.
- binaire
- diade. Liens, Segment, 0,1, direction, dialectique. Faire (?).
Exemples linguistiques : langues Khoisan (i.e. bochiraanes et hottentotes), dans certaines langues indigènes de l'Amérique et de l'Australie (comme la langue aranda, af. Majewicz 1977), et dans certaines langues papoues ;
- ternaire
- Immutabilité. Triangle. Trilectique. "Fait est ou n'est pas". Logique ternaire .
Exemples linguistiques : certaines langues indigènes de l'Amérique (chez les Coroado du Brésil, etc.) ;
- quaternaire
- Reproductibilité. Tétraèdre. reproductibilité. ADN Logique à quatre niveaux. Système quaternaire.
Exemples linguistiques : certaines langues indigènes de l'Amérique (comme le tshumash, cf. Beeler 1964), et dans certaines langues papoues (keva) ;
- quinaire
- Mutabilité : par l'existant (croisement des liens ?) Etat Initial -> Action -> Enaction -> Réaction -> Etat Final.
Exemples linguistiques : dans de nombreuses langues d'Afrique, d'Amérique, d'Australie, d'Océanie et d'Asie, telles que le mamban du groupe indonésien de l'ouest, le wolof du Sénégal, des langues soudanaises, etc. ;
- hexanaire
- Sociabilité : personnes de la conjugaison (je, tu, il, nous, vous, ils).
Exemples linguistiques : plusieurs langues africaines (balanté, bola, papel), papoues (kimaghama, kanoum, kati) et californiennes (wintou, nomlaki, patwine, maidou, of. Beeler 1961) ;
- heptanaire
- Réalité : Tois dimensions géométriques, temps, données, métadonnées, syllodonnées.
Exemple languistique : en somré, langue tchadique, af. Kluge 19 37:163)
Signifiance
Signifiance est le portage du sens :
- pour le logicien/agoricien dans sa dimension syntaxique lors de l'énonciation.
- pour le cogniticien par l'émergence de sa dimension sémantique lors du mono/dia/polylogue.